Promouvoir la qualité sanitaire de l’élevage français

La nouvelle plateforme commerciale France Viande Export a été lancée officiellement le 12 octobre dernier par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, et Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger. J’ai été personnellement chargé, en juin 2015, par Stéphane Le Foll, d’une mission de coordination à l’exportation des produits de l’élevage et notamment de la création de cette plateforme commerciale export pour les filières viande françaises.

L’enjeu de cette dernière est de mettre en place une stratégie et une dynamique collectives, de mieux mobiliser l’offre française, de veiller à son adéquation aux demandes spécifiques des pays tiers et de construire les conditions permettant de bâtir des partenariats économiques durables avec les pays importateurs, fondés sur des relations de confiance et sur le respect des exigences, notamment sanitaires, et des cahiers des charges édictés par ces pays. L’objectif est également d’utiliser un logo fédérateur identifiant la viande française dans les pays tiers.

L’élevage français reconnu pour ses qualités

Un peu plus d’une trentaine d’entreprises des filières bovine et porcine se sont ainsi rassemblées au sein de la SAS France Viande Export. L’obtention par la France du statut OIE (Organisation mondiale de la santé animale) « à risque négligeable pour l’ESB », en mai 2015, et la reconnaissance du dispositif de maîtrise sanitaire français par de nombreux pays tiers constituent des avancées majeures. Quantité d’ouvertures sanitaires et donc d’opportunités commerciales sont d’ailleurs à relever, ces derniers mois, avec la Malaisie, le Vietnam, Singapour, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, le Canada et les États-Unis, entre autres.

L’image de la France est forte et il est important que l’élevage français, reconnu pour ses qualités, en bénéficie. La demande en protéines animales va s’accroître fortement au niveau mondial et la France doit pouvoir se réserver une place de choix parmi les fournisseurs, en valorisant la qualité du travail des éleveurs et des industriels, mais aussi des vétérinaires praticiens et des agents des services vétérinaires qui assurent la sécurité sanitaire de la production.

Par ailleurs, dans le contexte de la crise FCO, le ministre de l’Agriculture m’a chargé, le 7 octobre dernier, au Sommet de l’élevage, de coordonner les exportateurs de bovins vivants, en fonction des exigences FCO très variées des pays importateurs. Il s’agit en particulier d’organiser l’offre par rapport aux conditions édictées par ces pays (zone d’origine, quarantaine, vaccination, tests, etc.). Preuve, s’il fallait encore le démontrer, que notre profession œuvre en faveur de notre économie.