Pourquoi êtes-vous passé à la radiographie numérique ? - La Semaine Vétérinaire n° 1653 du 04/12/2015
La Semaine Vétérinaire n° 1653 du 04/12/2015

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FORUM

Auteur(s) : Ségolène Minster

Le numérique offre bien des avantages

Guillaume Covillault (T 89) Praticien mixte à Dompierre-sur-Besbre (Allier).

Dans notre structure (canine, équine, bovine), nous disposons d’un système CR par cassettes au phosphore, ce qui permet de mutualiser le numériseur à l’activité canine et équine.

L’investissement, réalisé il y a sept ans, répondait davantage au besoin de s’améliorer, de se moderniser, d’actualiser les services proposés, qu’à une modification de l’offre de soin. En équine, il est plus confortable d’avoir un système numérique, en particulier lors des déplacements (la modification des paramètres du numériseur peut rattraper des constantes inappropriées).

Les propriétaires demandeurs d’examens radiologiques apprécient que les clichés soient enregistrés sur un CD, qui peut accompagner le cheval tout au long de sa vie. Le stockage des images est plus aisé et permet de les transmettre facilement aux propriétaires, aux confrères, aux maréchaux-ferrants.

L’économie réalisée sur les consommables (produits de développement, films) et l’augmentation naturelle des examens radiologiques due à la facilité de mise en œuvre ont compensé rapidement l’investissement.

Bien plus pratique, sans gestion des consommables et avec des clichés de qualité accrue, après sept ans d’expérience, je dirais que le numérique présente beaucoup d’avantages.

Les manipulations sont des plus simples

Franck Spiesser (A 93) Praticien canin à Corbeil-Essonnes (Essonne).

Nous sommes passés au numérique pour accompagner la progression de nos activités généraliste et référée en orthopédie et en cardiologie. Une étude du coût et de l’amortissement selon le nombre de radiographies réalisées par jour (cinq ou six animaux) nous a montré que l’investissement était moins lourd qu’on l’avait imaginé. Surtout en comptant le gain de temps – les manipulations sont d’une simplicité enfantine – et l’absence d’effluents à éliminer ! Un technicien a été délégué au sein de la clinique par la société de distribution du matériel pour la mise en route. Le logiciel informatique est simple d’utilisation. Une phase d’adaptation nous a cependant été nécessaire, du fait de la qualité augmentée des clichés. Au début, nous voyions en effet des images auxquelles nous n’étions pas habitués, même au niveau physiologique. En plus d’un PACS, nous disposons d’un reprographe pour l’impression sur film. Ceci nous permet de transmettre les clichés aux vétérinaires traitants ou de les visualiser sur négatoscope en salle de chirurgie. En radiologie numérique, si nos clients ont un budget limité, il est aisé de faire un geste, tel qu’offrir une radio de contrôle. Le coût se limite à l’impulsion électrique, ce qui ne nécessite aucun film et presque pas de temps. En termes d’économie, le numérique est positif !

Un gain de temps considérable

Sophie Colomer (A 89) Praticienne canine au Pré-Saint-Gervais (Seine- Saint-Denis).

Un numériseur et des cassettes au phosphore ont complété l’équipement de notre clinique en décembre dernier. Notre développeuse argentique fatiguait et la qualité des radiographies laissait à désirer.

En conséquence, nous proposions moins de radios et utilisions l’échographe pour l’examen de l’abdomen. Par ailleurs, l’entretien de la développeuse était lourd, l’élimination des bidons de solvants et de films usagés contraignante. L’adaptation au numérique a été facile, même si la sauvegarde informatique de nos clichés demande à être revue. Pour le moment, nous enregistrons les radios au format jpeg dans le fichier client. La transition au numérique nous a apporté un gain de temps considérable. Si une incidence de dépistage de dysplasie est incorrecte, on le sait avant que l’animal soit réveillé de son anesthésie ! Si une radio est trop claire ou trop foncée, grâce aux filtres, il n’est pas nécessaire de la refaire.

En cas de suspicion de corps étranger, on choisit plus volontiers d’effectuer une radiographie. Avec un générateur en bon état, passer au numérique n’est pas très onéreux. Nous avons opté pour un crédit sur cinq ans. Les radios sont facturées au même prix qu’avant. Avec le nombre de clichés qui augmente – aujourd’hui deux animaux en moyenne par jour –, le coût mensuel est raisonnable.

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