Comment choisir son ordinateur portable - La Semaine Vétérinaire n° 1603 du 31/10/2014
La Semaine Vétérinaire n° 1603 du 31/10/2014

Entreprise

Auteur(s) : François-Henri Médard

Le marché de l’ordinateur portable s’est considérablement diversifié, notamment avec l’arrivée des appareils tactiles et hybrides. Plusieurs critères simples servent à choisir son modèle. Décryptage.

Pour de nombreux usages, les ordinateurs portables rivalisent maintenant sans difficulté avec ceux de bureau. Bureautique, multimédia, gamer, en format transportable, ultraportable ou hybride : les catégories sont nombreuses. Cependant, une fois le profil de machine déterminé, les critères de sélection restent sensiblement les mêmes.

DÉTERMINER LE PROFIL D’ORDINATEUR SOUHAITÉ

Le choix du système

Inutile d’espérer trouver des indications sur le système idéal : il s’agit d’abord d’une question de culture et d’affinité. Les environnements Windows et OS X se taillent la part du lion devant Linux ou Chrome OS, qui restent moins répandus.

Le choix du type d’ordinateur

Plusieurs profils se distinguent :

– L’usage bureautique correspond aux premiers prix (moins de 500 €), réservés aux fonctions internet, tableurs et traitement de texte, celles sans exigence technique. La connectique est minimaliste (Wifi, USB, audio, éventuellement RJ45).

– Avec un profil plus polyvalent (multimédia/familial), une connectique plus avancée (ports USB, sorties vidéo, lecteur de cartes mémoire) est recherchée, un disque dur plus volumineux, un écran de taille plus importante adapté au visionnage de vidéos et éventuellement des capacités en gravure. Les prix sont compris entre 500 € et 1 500 €.

– Les machines pour gamers et haut de gamme combinent des caractéristiques maximales, un prix élevé (de 1 500 € à 3 000 €). La connectique est complète, une carte graphique puissante est de mise. Ces machines sont plus encombrantes en général.

Pour chacune de ces catégories, l’usage nomade ou non détermine le format et le poids de l’ordinateur. Au-delà de 3 kg, avec un écran de 17 pouces au minimum, il s’agit de transportables. En deçà de 13 pouces, avec une épaisseur de 2 cm au maximum, les appareils basculent dans la catégorie des ultraportables, des netbooks et autres hybrides.

À mi-chemin entre le portable et la tablette, la technologie hybride – tablette convertible – a pris un sérieux coup de fouet avec Microsoft Surface et Windows 8. S’ils ne rivalisent pas avec les machines haut de gamme, les hybrides et les ultraportables satisfont les usages bureautiques, voire multimédias sans difficulté. Le confort de saisie est généralement moindre que sur un véritable portable.

DES CRITÈRES DE CHOIX INDÉPENDANTS DU PROFIL DE MACHINE

L’écran est probablement le premier critère de choix, car il conditionne l’encombrement et le confort visuel. Il convient de s’intéresser à la diagonale, qui détermine les capacités nomades (ultraportable en deçà de 13 pouces, transportable au-delà de 17), le format (ratio largeur/hauteur) et la résolution (finesse d’affichage). Le type de dalle (mat/réfléchissant) est également à prendre en compte. Les écrans LCD modernes sont majoritairement au format 16/9, adapté au visionnage de vidéos.

Concernant l’interface de saisie, le clavier doit être confortable et silencieux. Attention notamment à l’absence de pavé numérique, qui devient rapidement handicapante pour les manipulations des tableurs. De même, la qualité du dispositif de pointage est à tester (précision, sensibilité). Le rétroéclairage est un plus.

La connectique concerne le nombre de ports USB, leur version (la 3.0 est dix fois plus rapide que la 2.0), la vidéo (VGA, HDMI, Displayport), le réseau (le Bluetooth et le Wifi sont génériques, l’Ethernet n’est plus systématique).

Le processeur est le cerveau et le moteur de l’ordinateur. Le nombre de cœurs (deux ou quatre, permettant d’exécuter plusieurs opérations simultanées) et sa fréquence (en GHz, vitesse de fonctionnement) déterminent sa performance. Le compromis entre la puissance et le dégagement de chaleur conditionne le niveau sonore (ventilateur), qui est un élément à surveiller.

Concernant la mémoire vive, 4 Go sont devenus un standard avec les systèmes modernes. Le confort est optimal à partir de 8 Go. Tout comme le processeur, la mémoire vive influence la vitesse, car une fois celle-ci épuisée, l’ordinateur fait appel au disque dur, naturellement moins rapide.

La capacité de stockage des disques durs actuels s’exprime en centaines de Go, voire en To. À partir de 320 Go, elle satisfait amplement la plupart des usages et ne constitue pas un véritable critère de choix. Il est préférable de s’attacher plutôt aux critères mécaniques, tels que la vitesse de rotation (5 400 ou 7 200 tours/min) ou la technologie (les disques durs SSD sont plus fiables, car dépourvus d’éléments mécaniques, mais également plus chers).

La carte graphique ne joue réellement un rôle que pour les usages fort avancés (gamer). Il convient de distinguer principalement les ordinateurs avec une puce intégrée des configurations avec des composants dédiés. Dans ce dernier cas, la carte graphique physiquement séparée de la carte mère possède son propre processeur (GPU) et sa mémoire vive.

L’autonomie peut être négligée pour un usage plutôt sédentaire. Dans le cas contraire, ce critère arrive en tête, surtout si la machine est destinée au visionnage de vidéos (viser 5 à 10 heures). En effet, l’autonomie ne dépend pas uniquement de l’appareil, mais également de l’usage qui en est fait : logiciels qui sollicitent le disque dur, activation du Wifi et du Bluetooth, écran, jeux vidéo, etc.

Concernant le lecteur optique, un lecteur Blu-ray est à prévoir pour tout usage multimédia avancé. Dans la plupart des cas, un simple graveur DVD suffit. Une tendance accompagne l’augmentation des débits internet et la démocratisation du Wifi : le lecteur optique, tout comme le port réseau Ethernet, sont de plus en plus souvent absents, notamment sur les modèles ultraportables.

Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à nos Newsletters

Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné à La Semaine Vétérinaire, retrouvez
votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr