Les contours d’un nouvel art

Ceux qui ont vu Le Congrès d’Ari Folman se souviendront de la grande coupole éclatante à l’intérieur de laquelle l’actrice Robin Wright se fait scanner pour que son image puisse être exploitée dans de futurs films sans que sa présence réelle ne soit plus nécessaire. Science-fiction. Avec 64 appareils photographiques agencés en cercle et synchronisés, le dispositif de Photofigurine est certes plus modeste mais tout aussi futuriste. Et bien réel. Ouvert depuis juillet à Paris, le studio innove dans l’art photographique du portrait, en proposant une reproduction tridimensionnelle de l’original (en pied ou en buste, réduite de 1/12^e à 1/6^e), modélisée numériquement à partir des 64 clichés puis patiemment modelée dans une imprimante 3D couleur de dernière génération. Ils ne sont encore qu’une douzaine dans le monde à proposer ce type de prestation et Photofigurine, le premier à le faire en France et unique dispositif 3D à la fois instantané et transportable, est un des deux meilleurs en termes de qualité. Comme les studios photographiques d’antan, il se destine aux particuliers (seuls ou en couple) souhaitant immortaliser un moment de leur vie. Mais l’instantanéité de la prise de vue permet également les portraits d’animaux. Une idée promue avec enthousiasme par notre confrère Olivier Fortineau (N 83), un des quatre associés de ce projet original. À quand la mascotte de la clinique sur votre banque d’accueil ou un diorama de toute votre équipe soignante ?

• Photofigurine, 3, rue Alexandre Cabanel 75015 Paris, www.photofigurine.fr