Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
GTV Bourgogne
Actu
SANTÉ ANIMALE
Auteur(s) : Lorenza Richard
Le groupement technique vétérinaire Bourgogne (GTVB) est reconnu en tant qu’organisation vétérinaire à vocation technique (OVVT) pour la région par l’arrêté du 4 avril 2014 publié au Journal officiel le 23 avril 2014.
En plus de notre rôle de formation et d’information, nous avons une réelle mission de surveillance et de prévention des dangers sanitaires, pour assurer la santé des élevages bourguignons », a rappelé Bertrand Guin, président du GTVB, lors de son assemblée générale le 15 mai à Saint-Symphorien-de-Marmagne (Saône-et-Loire).
Concernant le dossier tuberculose, l’expérimentation dite “protocole interféron gamma” a été lancée en janvier et la création des cellules interrégionales épidémiologiques vétérinaires (Cirev) validée afin d’approfondir l’épidémiologie de la maladie en Côte-d’Or et de limiter les recontaminations des cheptels. Des enseignements aux techniques de diagnostic de la tuberculose sont mis en place dans le cadre des formations continues au mandat sanitaire. Stéphanie Philizot, vice-présidente du GTVB, a rappelé que ces formations « ne doivent pas être vues uniquement comme une contrainte : elles sont l’occasion de discuter de notre rôle en tant que vétérinaire sanitaire avec l’administration et de voir ce qu’elle attend de nous. Nous ne devons pas oublier l’importance de notre mandat, car il donne son poids à notre profession pour le ministère de l’Agriculture ».
Régis Matrat, conseiller CERFrance à Charolles (Saône-et-Loire), a indiqué une forte disparité des revenus des agriculteurs. Le facteur clé pour une réussite en élevage allaitant est de produire avec efficacité et technicité. Les meilleurs cheptels ont en effet des performances plus importantes au niveau de la productivité et de la maîtrise des charges, en optimisant tous les leviers (alimentation, mécanisation, etc.). De plus, Régis Matrat estime que le bassin charolais risque de perdre des aides avec la réforme de la politique agricole commune (PAC) en 2015, notamment avec l’abandon du calcul du montant des aides à l’hectare.
Thibault Richard, de Panelvet SARL à Lyon (Rhône), a présenté l’outil Panelvet, comparateur des prix pratiqués par la profession. Il montre notamment que les prix des produits et des actes sont très variables selon le praticien. Un vêlage peut, par exemple, être facturé de 40 à 135 €. Cette différence peut s’expliquer par le mode d’élaboration des tarifs, facturation au détail ou forfait. Cet outil offre également la possibilité au praticien de suivre ses revenus selon les secteurs d’activité ou les ventes d’antibiotiques.
Le prochain rendez-vous du GTVB est sa 29e journée technique, le 16 octobre prochain à Autun (Saône-et-Loire), sur le thème des prélèvements chez le chien et le chat en atelier canin, de l’alimentation de la vache allaitante (suite) et la gestion sanitaire des bâtiments en atelier rurale.
En 2011, l’herpès virus bovin de type 4 (BoHV4) a été détecté par polymerase chain reaction (PCR) chez cinq troupeaux répartis sur trois foyers géographiques de Saône-et-Loire qui présentent des épisodes pathologiques dramatiques. L’un d’eux a été éliminé puis repeuplé, et les quatre autres le seront en 2014-2015. Les signes cliniques les plus courants sont : une métrite, une métro-péritonite à la suite d’une césarienne, une infertilité, un avortement, une agalactie, des symptômes variables 48 heures avant le vêlage et la mort des veaux un à huit jours après la naissance. Le GTV, le groupement de défense sanitaire (GDS) et le laboratoire départemental d’analyse de Saône-et-Loire (LDA) travaillent de concert afin de déterminer l’origine de ces foyers et d’estimer s’il existe un réel risque sanitaire pour les élevages bourguignons. Une baisse importante d’immunité est observée dans les cheptels concernés. « Aujourd’hui, l’hypothèse la plus plausible est que le BoHV4 ne serait que le cofacteur de germes multirésistants sélectionnés depuis plusieurs années dans ces exploitations foyers », précise Bertrand Guin, président du GTVB. La maladie reste pour l’instant cantonnée à ces foyers. Un dossier complet sera envoyé à la plateforme d’épidémiosurveillance et une enquête épidémiologique est en court (sérologie dans 100 élevages bourguignons). Le LDA tente de séquencer le génome du virus. Des recommandations sous forme de conduite à tenir si la présence du BoHV4 est avérée dans un élevage (par sérologie et PCR positives) seront établies prochainement par le GTV Bourgogne et communiquées aux éleveurs et aux vétérinaires. En attendant, « il est inutile de créer une psychose pour une sérologie positive dans un cheptel, car celle-ci doit être mise en lien avec des symptômes et une analyse PCR », recommande notre confrère.
Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire
Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.
Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.
Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire
