Exploiter au mieux les examens d’imagerie - La Semaine Vétérinaire n° 1586 du 23/05/2014
La Semaine Vétérinaire n° 1586 du 23/05/2014

Diagnostic

Actu

SANTÉ ANIMALE

Auteur(s) : Hélène Rose

Facilement accessible en clientèle, la radiographie apporte de nombreuses informations diagnostiques chez les nouveaux animaux de compagnie (NAC), même si des particularités d’espèces sont à connaître.

Au cours d’une matinée organisée le 18 mai par la section Ile-de-France de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), au Parc des Félins de Nesles, nos confrères Christophe Bulliot et Minh Huynh ont rappelé les principales indications de la radiographie et de l’échographie chez les petits mammifères de compagnie, mais aussi chez les reptiles et les oiseaux.

Pour leur examen radiographique, rapprocher la source des rayons X agrandit artificiellement l’image obtenue. Pour cela, il est utile de surélever les animaux de 30 cm, à l’aide d’un support (en carton ou en mousse) ou au moyen d’une colonne mobile présente sur certains appareils. Une tranquillisation ou une anesthésie gazeuse flash peuvent être utiles afin de les positionner correctement. Compte tenu de la variété des situations rencontrées, des images de référence sont nécessaires pour interpréter les clichés.

Principales indications

Chez le lapin, un bilan dentaire complet nécessite cinq clichés, analysés selon une démarche systématique, permettant d’identifier malocclusions et abcès dentaires : une incidence de profil, deux obliques (inclinaison de la tête de 10 à 30°, d’un côté puis de l’autre), deux de face (dorso-ventrale et cranio-caudale).

Les radiographies abdominales, peu contrastées chez le lapin, sont utiles pour diagnostiquer une stase digestive, fréquente lors de déshydratation (accumulation du gaz stomacal en une seule bulle, au contraire de l’aspect normal en mie de pain). L’état clinique de l’animal permet de la distinguer d’une obstruction. Des calcifications sont possibles : sablose vésicale, calculs, calcifications paranéoplasiques (tumeur utérine) ou ectopiques (insuffisance rénale). Facile à réaliser chez le furet, l’échographie abdominale s’intègre à la démarche diagnostique lors de maladie digestive, d’insulinome ou de maladie surrénalienne.

L’absence de diaphragme est à garder en tête pour interpréter des radiographies de reptiles et d’oiseaux, d’autant que la grande variété d’espèces dans ces taxons entraîne de nombreuses particularités anatomiques.

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