Ce qu’il faut retenir de la DEP - La Semaine Vétérinaire n° 1585 du 16/05/2014
La Semaine Vétérinaire n° 1585 du 16/05/2014

En pratique

Actu

SANTÉ ANIMALE

Auteur(s) : Nathalie Devos

La symptomatologie de la maladie et la conduite à suivre en cas de suspicion doivent être assimilées par tous les acteurs de la filière porcine.

Bruxelles devrait, début juin prochain1, statuer sur l’instauration de mesures de protection vis-à-vis du virus de la diarrhée épidémique porcine (DEP), qui fait des ravages aux États-Unis, au Canada et au Japon. L’Union européenne n’est en effet pas à l’abri de ce véritable fléau pour l’industrie porcine.

En attendant, les experts en santé animale insistent sur la symptomatologie de la maladie et sur la conduite à suivre en cas de suspicion2. La DEP est due à un alpha-coronavirus porcin toutefois différent de celui impliqué dans la gastro-entérite transmissible (GET).

Le virus de la DEP engendre une diarrhée profuse et aqueuse, aussi bien chez les adultes que chez les porcelets sous la mère et les porcs en croissance. Les porcelets et les truies peuvent être sujets à des vomissements. Le taux de morbidité atteint parfois 100 % et le taux de mortalité est souvent très élevé chez les porcelets sous la mère (de 50 % en moyenne, mais jusqu’à 100 %).

Une expertise technique nécessaire

Alors, que faire lors de l’observation de tels symptômes ? Les experts rappellent la procédure à suivre pour le recours aux analyses. La recherche du virus s’effectue sur des fèces et/ou des cellules épithéliales du petit intestin prélevées chez le jeune porcelet 24 heures après le début de l’épisode de diarrhée aiguë, qu’il convient donc d’adresser au laboratoire. Le virus peut alors être mis en évidence par microscopie électronique, mais aussi être identifié par agrégation avec des antisérums spécifiques de porcs convalescents. L’isolement viral sur culture cellulaire est difficile mais possible sur cellules Vero ou PK15. Toutefois, la RT-PCR reste la méthode la plus sensible et la plus spécifique. La détection d’anticorps spécifiques peut se faire par IPMA (immunoperoxidase monolayer assay) ou via un test Elisa.

  • 1 Voir La Semaine vétérinaire n° 1584 du 10/5/2014 en page 22.

  • 2 Bulletin épidémiologique n° 61.

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