La pharmacologie s’applique également à la psychiatrie

La thérapie comportementale (enrichissement de l’environnement, punition, contre-conditionnement, désensibilisation, etc.) est le premier outil du traitement. Elle peut toutefois être accompagnée, pour certains troubles, d’une chimiothérapie. La connaissance des mécanismes chimiques impliqués dans le fonctionnement neuronal permet de connaître le délai d’action des médicaments et d’en envisager les effets secondaires, présents en début de traitement mais qui disparaissent ensuite. Le choix du psychotrope est effectué selon des modèles psychopharmacologiques d’après les symptômes observés et les dysfonctionnements des neuromédiateurs incriminés (^{voir tableau ci-contre}). À côté des molécules qui agissent sur les neuromédiateurs, le praticien dispose de phéromones, prescrites pour diminuer les manifestations d’hyperattachement et les comportements productifs d’anxiété, en complément d’autres mesures thérapeutiques. Leur utilisation doit être précisément décrite aux propriétaires, car une mauvaise compréhension est la première source d’échec.