Quel souvenir gardez-vous de votre rentrée à l’école vétérinaire? - La Semaine Vétérinaire n° 1553 du 27/09/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1553 du 27/09/2013

Entre nous

FORUM

Auteur(s) : Carole André

J’en garde un excellent souvenir

Cyril Parachini-Winter, étudiant en 5e année à Oniris (Nantes).

“L’intégration” dure une semaine complète, avec une soirée à thème différente chaque soir. Les parrains et les marraines forment des groupes de poulottages et choisissent les poulots à partir des fiches remplies par les élèves. Le but est de former des groupes sympas et motivés pour faire la fête ! Ensuite, les soirées s’enchaînent où les poulots participent à des jeux, apprennent les chansons et les traditions de l’école. Mais personne n’est forcé de participer. Les parrains ont également la charge de garder un œil sur les poulots afin d’éviter une consommation excessive d’alcool. Personne n’est laissé seul dans son coin. Enfin, le samedi matin, tout le monde part en bus pour une station balnéaire (La Baule, Pornichet, etc.) où se déroule le week-end dit d’intégration. Un rallye avec une dizaine de stands est organisé par les étudiants de 3e année. Tout est fait pour que chacun s’amuse. Une fois encore, il n’y a aucune obligation à être présent, mais l’ambiance est bon enfant. Les parrains sont d’ailleurs souvent les premiers à montrer l’exemple. Je garde un excellent souvenir de ma semaine d’intégration en 2009, une occasion propice aux rencontres. Aujourd’hui en dernière année, je fais mon possible pour que les poulots passent aussi un bon moment.

Une période ni appréciée ni détestée

Florence Audran, praticienne à Corneilla-del-Vercol (Pyrénées-Orientales).

À mon époque, les “brimades” consistaient principalement en une semaine de privation de sommeil pour les poulots ! La fête était quotidienne, nous défilions toute la nuit dans les couloirs, les “docteurs” se relayaient pour réveiller tout le monde. En journée, nous allions en cours… mais avec 10 ou 15 heures de sommeil dans la semaine, pas plus ! Je me souviens que je n’ai pas particulièrement apprécié cette période, mais je ne l’ai pas détestée non plus. Il y avait des jeux parfois idiots, et nous apprenions des chansons. Les termes vulgaires et les chansons paillardes faisaient probablement plus rire les garçons que les filles mais, dans l’ensemble, l’ambiance était sympa. J’en ai gardé des souvenirs, car j’ai bercé mon fils en lui chantant La Vache aux yeux bleus ! Personnellement, je crois que j’aurais préféré quelque chose de plus court, sur un week-end ou une soirée. Avec le recul, même s’il n’y a eu aucun incident majeur, je me rends compte que certains prenaient leur véhicule alors qu’ils avaient un peu trop bu ou manquaient de sommeil. Ce n’était pas raisonnable. Il y a eu deux accrochages en voiture, heureusement sans faire de blessés. Mais je me dis que les choses auraient pu mal tourner.

Un bon moyen de faire connaissance

Jean-Pascal Simon, praticien à Clermont-L’Hérault (Hérault).

Je garde un excellent souvenir des semaines de brimades (terme employé à l’époque), à la fois comme brimé et comme brimeur ! C’était un moment très enrichissant. Pour moi qui venais de Paris, j’ai pu faire connaissance avec d’autres élèves et découvrir Toulouse. Les brimeurs (les docteurs) étaient habillés en costume-cravate ou en robe de soirée, les poulots vêtus d’une blouse cachou. Un spectacle était organisé chaque soir, ainsi que des jeux plus ou moins drôles, et l’on apprenait les chansons de l’école. Il n’y a jamais eu de violence et on ne forçait personne. À l’époque, le nombre de filles n’était pas élevé dans les promotions, et l’indulgence était de mise avec elles. Ceux qui ne voulaient pas participer n’étaient pas obligés, et pas exclus pour autant.

Pour les brimeurs, la semaine coûtait cher. Nous payions toutes les dépenses, et financions ce qui était nécessaire à l’organisation des soirées. En revanche, tout était gratuit pour les poulots. À l’époque, le coût s’élevait à près de 5 000 F (soit 800 € environ). Il y avait des règles d’encadrement pour les brimeurs envers les poulots, et je n’ai jamais vu d’incident.

Aujourd’hui, ma fille est aussi à l’école vétérinaire de Toulouse, elle a fait son intégration il y a deux ans. Je n’étais pas du tout inquiet pour elle, car je savais comment cela se passait. Elle aussi en garde un excellent souvenir. D’ailleurs, deux de ses brimeurs sont même venus travailler dans ma clinique cet été. C’est elle qui me les avait recommandés !

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