La clinique de l’Oiselet s’équipe d’un scanner conçu pour les vétérinaires

Entre Lyon et Chambéry, la petite clinique de l’Oiselet est située à Bourgoin-Jallieu, dans l’Isère. Elle a fait le pari d’acquérir le premier scanner conçu et développé pour les vétérinaires. L’un des associés, qui pratique la chirurgie orthopédique, avait la volonté de disposer d’un équipement de pointe en imagerie, d’où l’acquisition d’un scanner.

Roland Rigori et Vincent Millet se mettent donc à l’affût de ce qui existe sur le marché et ils visitent des structures disposant de telles machines. Selon eux, un appareil conçu pour réaliser 100 scanners par jour en médecine humaine ne correspond pas au besoin vétérinaire, qui se situe plutôt autour de 20 à 40 examens par mois. Ils recherchent alors une machine plus petite, un modèle innovant et plus adapté. Ils envisagent d’abord de l’acquérir à l’étranger et, lors du congrès de la North American Veterinary Conference (NAVC) à Orlando en 2011, ils assistent à la présentation d’une nouvelle machine conçue pour les vétérinaires qui répond à leurs attentes. En avril 2012, la clinique s’équipe donc du scanner Cone Beam, qui possède un tube de conception plus simple et est ainsi moins coûteux (coût comparable à celui d’un générateur de radiographie). L’amortissement est réalisé à partir de 10 examens par mois, un nombre atteint à la clinique dès son achat.

La machine possède un algorithme de reconstruction adapté aux données tissulaires des animaux de compagnie, différentes de celle de l’homme (notamment la proportion eau/graisse). Polyvalente, elle intègre un système de fluoroscopie et de radiographie numérique avec capteur plan, le tout pour une taille assez modeste.

Si l’utilisation est simple, la lecture des scanners est délicate : la clinique a choisi de les envoyer pour une seconde lecture à une spécialiste diplômée du collège européen d’imagerie.