Le chômage du secteur vétérinaire au-dessus de la barre des 10 % - La Semaine Vétérinaire n° 1546 du 28/06/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1546 du 28/06/2013

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Auteur(s) : Clarisse Burger

Les professions libérales, plus dynamiques que les autres secteurs, affichent un taux de chômage moins élevé. Les juniors sont les moins bien lotis.

Malgré la conjoncture, les professions libérales font partie des secteurs économiques les plus dynamiques, notamment en termes d’emploi, selon la dernière étude du cabinet Ithaque et l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL). Ces branches professionnelles affichent un taux de chômage peu élevé par rapport au reste du marché, et offrent une expérience et un savoir-être appréciés. Leurs salariés connaissent un taux de chômage apparent (par catégorie) inférieur à la moyenne nationale (12,7 %).

Selon l’OMPL, seuls 8,6 % ont connu une période sans emploi dans l’année (2010). L’étude, qui porte sur un panel de 451 700 salariés, a intégré les branches d’activités suivantes : la santé, le juridique, le cadre de vie et la technique.

Dans le secteur de la santé, le chômage a touché en 2010 toutes les catégories sociales, à savoir les cadres (avec une période de chômage de 9 %), les employés (9 %) et les professions intermédiaires (7 %). Le taux de chômage apparent des professions de santé est de 8,2 %. Son évolution annuelle a été de 3,7 % entre 2009 et 2010, toutes branches confondues.

Un taux de chômage supérieur chez les femmes

Parmi les activités les moins bien loties, on trouve les cabinets vétérinaires (taux de chômage apparent de 11,4 %), les cabinets d’architectes (13,6 %) et les cabinets dentaires (10,6 %). Ceux qui ne dépassent pas la barre des 10 % sont les laboratoires de biologie médicale (6,7 %), les cabinets médicaux (7,6 %) et les pharmacies d’officine (8 %). Toutefois, le taux de chômage est nettement inférieur à celui du marché global des services (20,9 %). Toujours dans le secteur de la santé, la majorité des salariés concernés par le chômage ont un contrat à durée déterminée (soit 32 % des CDD versus 5 % des CDI).

Les femmes affichent un taux de chômage apparent légèrement supérieur (8,3 %) que celui des hommes (7,3 %) dans les professions de la santé. Et ce sont les plus petites structures (moins de dix salariés) qui sont les plus touchées (8,9 % versus 6,5 % pour les entreprises de plus de dix salariés). La répartition de l’emploi pour l’ensemble des régions de France, à l’exception des DOM-COM, se situe autour de la moyenne nationale du secteur. Le chômage des professions de santé est plus important en Île-de-France, dans le Sud-Ouest, le Sud-Est et les DOM-COM.

Plus en détail, pour les vétérinaires salariés, 13,2 % étaient auparavant au chômage avant d’entrer dans leur structure actuelle, selon une étude Itha­que réalisée en 2011 (versus 13 % en moyenne pour l’ensemble des professions libérales).

Pour les indemnités chômage du secteur santé, elles sont moins conséquentes que dans les autres branches libérales : par exemple, pour 22 % des salariés ayant connu une période de chômage, les indemnités ont représenté moins de 10 % de leurs rémunérations (contre 21 % des salariés en moyenne pour toutes les professions libérales).

Un turnover plus faible dans le libéral

Aussi les professions libérales sont-elles plus stables que les autres métiers, selon l’OMPL : seuls un tiers des demandeurs d’emploi de ces branches connaissent une période longue de chômage (au lieu de 38 % en moyenne pour le reste de l’économie). Néanmoins, la proportion des inscrits à Pôle Emploi récemment (48 %) devient plus importante que celle de l’ensemble des inscrits (44 %). Enfin, le taux de turnover dans le libéral serait plus faible que celui des autres secteurs marchands. L’une des explications serait la difficulté de transférer certaines compétences vers d’autres activités.

Ce sont les plus jeunes (les moins de 35 ans) qui connaissent le plus souvent le chômage (12,4 %) dans les professions libérales, généralement au début de leur carrière. Alors que le taux d’emploi des seniors est meilleur dans les professions libérales que dans le reste des activités. Par exemple, les plus de 50 ans inscrits à Pôle Emploi (19 %) ne viennent pas en majorité des professions libérales (seuls 15 % de celles-ci y sont inscrits).

Quant au temps partiel, il est plus fréquent pour les branches libérales, mais il est choisi délibérément. Le taux important de femmes explique en partie cette situation, notamment pour privilégier un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En témoigne le taux de temps partiel dans les cabinets vétérinaires qui culmine à 47 %, et à 44 % pour les cabinets médicaux. Il est de 22 % pour le reste de l’économie.

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