Un code pour le bien-être des équidés néo-zélandais

La Nouvelle-Zélande a élaboré un projet de code1 de bientraitance destiné à tous les détenteurs de chevaux, de poneys, d’ânes et de races croisées, quel que soit leur usage sur son sol (animaux de compagnie, d’élevage, de sport, de travail, d’enseignement). Il s’applique aussi aux chevaux non domestiqués et sauvages.

Des standards et des recommandations

Dans la lignée de l’Animal Welfare Act de 1999, ce code a pour objectif d’informer et d’attirer l’attention des propriétaires sur la façon dont ils peuvent remplir leurs obligations envers leurs animaux (besoins physiques, état de santé, comportement). Il établit des standards minimaux et émet des recommandations visant à de meilleures pratiques, afin de prévenir la douleur et le stress chez les équidés. Ces minima ont des effets légaux dans le sens où ils peuvent être utilisés pour démontrer des faits en cas de poursuites judiciaires. Les standards évoqués dans ce code s’intéressent à l’élevage, au traitement des animaux, à leurs conditions de détention, à l’équipement, à l’apport de nourriture, d’eau, d’abris, au logement, au comportement et à la santé, à l’identification, aux prérequis pour le transport. Concernant la partie santé, le code ne manque pas de rappeler la nécessité d’un contrôle dentaire régulier (visite annuelle du vétérinaire recommandée pour l’examen des dents), mais aussi les stratégies de prévention des maladies. Il aborde également la reconnaissance des signes d’appel physiques ou comportementaux d’un trouble, d’une douleur ou d’un stress.

Des exemples assez détaillés

Le code mentionne ainsi que les chevaux peuvent être sujets à une douleur musculaire, incluant des problèmes de dos. Or l’expérience de la douleur chez ces équidés peut affecter leur comportement. Ils cherchent alors à échapper à cet inconfort et cela peut être interprété comme une désobéissance ou une attitude déviante par un cavalier novice. Le code recommande donc de s’interroger sur ces changements de comportement et de les explorer, si nécessaire en faisant appel au vétérinaire qui recherchera la cause de la douleur. L’euthanasie est en outre abordée.

La phase suivante de ce projet de code sera sa finalisation et sa recommandation auprès du ministre des Industries primaires.