Quel souvenir gardez-vous du cercle des élèves de votre école ?

Il faut avoir l’état d’esprit associatif

Jean-François Le Helloco (A 97), gérant d’une agence de communication en santé animale.

J’étais le président du cercle des élèves de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort en 1993-1994. Comme partout, nous gérions le bar, les photocopies, le relationnel avec les laboratoires et une partie de la vie étudiante.

Même si, au départ, il s’agit d’un groupe de “potes”, beaucoup de rencontres s’y font, tant sur le plan personnel que professionnel. Cependant, comme cela est souvent le cas dans le domaine associatif, c’est un travail ingrat ! On y passe beaucoup de temps et on n’y gagne rien sauf des critiques ! Mais il faut croire que j’aime cela car, même après ma sortie de l’école, j’ai continué dans l’associatif et dans le mandat local.

À l’époque, j’avais essayé de créer l’Union nationale des étudiants vétérinaires. Mais ce projet a capoté, car chaque école est restée indépendante. Je pense pourtant qu’il est important de fédérer les étudiants de toutes les écoles afin d’avoir de véritables interlocuteurs auprès du ministère. Le projet n’a pas réussi, mais les étudiants actuels peuvent toujours tenter de le reprendre !

La logistique tournait bien

Pierre Motin (L 88), praticien à Chassieu (Rhône-Alpes).

De la vie de l’école vétérinaire à Lyon, je garde une bonne image du cercle des élèves, notamment de la coopérative. Cela fédérait les promotions grâce à la possibilité de faire des achats en groupe. Pour les blouses, les stéthoscopes ou les trousses de dissection, on pouvait s’y fournir en sachant qu’on y trouverait le meilleur prix. C’était pratique, il n’y avait pas à se casser la tête. Pour les étudiants en première année, cela avait un côté rassurant de ne pas avoir à se préoccuper de l’achat des fournitures.

Je ne faisais pas partie du cercle des élèves de mon école, mais je les côtoyais, évidemment. J’étais, en revanche, investi dans les club de planche à voile et de ski et je profitais de la vie étudiante.

J’allais aussi aux soirées, j’y étais même assidu ! Le cercle gérait toute la partie technique des fêtes comme les installations sonores. La logistique tournait bien, c’était bien rodé. Je garde un excellent souvenir de ces années d’école, mais le principe le plus fédérateur reste pour moi celui du parrainage. Aujourd’hui encore, je suis resté en lien avec ma marraine. Ce système m’a permis de faire beaucoup de rencontres.

Des fêtes mémorables

Jérôme Chantreau (N 97), praticien à Saint-Désiré (Allier).

J’étais pas mal impliqué dans la vie étudiante de l’école, même si je n’ai jamais eu de responsabilités au sein du cercle des élèves. Je me souviens qu’en quatrième année, j’avais fait partie de l’organisation d’une grande revue, avec un groupe d’étudiants constitué pour l’occasion. Nous devions mettre en scène 4 heures de spectacle composé d’une série de sketchs. J’étais le “monsieur Loyal” de la revue. Le cercle des élèves avait mis en place toute la logistique. On avait loué le palais des congrès de Nantes et toute l’école avait été invitée, ainsi que les anciens élèves. Je me rappelle aussi d’une autre soirée, celle de “l’année véto”. Avec un budget monstrueux, la réquisition des salles de l’école de Nantes (en tout, cela faisait sept salles), la location de barnums, nous avions organisé de nombreux concerts de groupes locaux. Tout Nantes était invité cette fois-ci, mais nous n’avions pas eu autant de monde qu’espéré. Nous avions juste réussi à sauver les meubles financièrement !

Je me rends compte que je garde un très bon souvenir de ces années, surtout de l’aspect festif !