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Dossier
Auteur(s) : STÉPHANIE PADIOLLEAU
Sans grande surprise, la majorité des confrères abordent toutes les possibilités proposées pour disposer du corps de l’animal. Seule rareté, les incinérations individuelles, pour lesquelles le propriétaire ne souhaite pas récupérer les cendres, ne sont proposées que dans 25 % des cas (voir tableau 1).
Le choix des maîtres reflète soit leurs convictions personnelles, soit est dicté par leurs conditions de vie (impossibilité d’enterrer un cadavre en ville, sauf dans un cimetière dédié) ou des spécificités locales (îles). Il est donc naturel que la proportion de propriétaires qui optent pour une incinération augmente avec la taille de l’agglomération. À l’inverse, plus leur lieu de résidence se rapproche de la campagne et plus le choix de ne pas incinérer est fréquent. Malgré tout, la préférence pour l’incinération collective se retrouve quelle que soit la taille de la ville (voir tableau 2).
« En premier lieu, j’aborde tout ce qui est relatif à l’animal, donc au devenir du corps. Ensuite, je parle du tarif. Si tout le monde est d’accord, je règle quasiment toujours le volet administratif (décharges, etc.) et le paiement avant même de procéder à l’euthanasie. Cela permet de ne pas aborder ces questions alors que les propriétaires sont effondrés, ou avec l’animal mort sur la table de consultation, juste devant nos yeux. »
« Le règlement de l’euthanasie est souvent demandé lors de consultations antérieures, ou au moment de la prise de rendez-vous. Sinon, il est abordé après l’acte. Le paiement est généralement consécutif à l’acte, comme lors d’une consultation, mais si ce sont des clients réguliers et très attristés, il peut être différé de quelques jours. Le devenir du corps est souvent abordé une fois l’euthanasie réalisée, mais parfois les propriétaires en parlent d’eux-mêmes avant. »
« En général, les auxilaires ont tout préparé d’avance et ont déjà tout réglé avec les propriétaires. Le plus souvent, le paiement a lieu après l’acte, en remplissant le formulaire de prise en charge du corps, car la facture y est jointe. Parfois, lorsque nous connaissons bien les propriétaires et qu’il s’agit d’une “urgence”, ils passent régler le lendemain. »
« Le devenir du corps est abordé en début de consultation, lorsque j’explique comment va se dérouler l’euthanasie. Le règlement se fait habituellement en sortant, ou dans le cadre de ma consultation si les clients ne se sentent pas bien et souhaitent partir rapidement après. »
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