L’activité 2011 des vétérinaires en hausse - La Semaine Vétérinaire n° 1499 du 08/06/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1499 du 08/06/2012

Entreprise

Toujours optimiste, la profession devrait continuer à bien se porter et à investir en 2012, comme l’an dernier. Quelle activité a progressé ou a été maintenue ou déstabilisée par la crise en 2011 ? A-t-elle mieux fait qu’en 2010 ? Les chiffres apportés par notre enquête (réalisée avec l’association Ergone) révèlent que l’activité 2011 des praticiens libéraux a été plutôt satisfaisante. Leur situation s’est améliorée, pour la plupart d’entre eux, ou du moins ne s’est pas dégradée. Ces données traduisent le dynamisme des cliniques et des cabinets vétérinaires, visiblement peu affectés par la crise.

Pour la majorité des chefs d’entreprise interrogés, le chiffre d’affaires global 2011 a augmenté (pour 60,1 % des sondés). Il s’est maintenu pour moins d’un quart de l’échantillon. À l’inverse, près de 18 % ont annoncé des résultats en recul. C’est en tout cas mieux qu’en 2010, puisque à peine la moitié des vétérinaires (45 %) déclaraient un chiffre d’affaires en hausse, soit un écart de 15 points. Mais plus d’un quart du panel (28,1 %) avait maintenu ses résultats.

Plus nombreux avec un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 €

Comme l’an dernier, la profession est divisée en 2 en termes de chiffre d’affaires (CA). Mais l’équilibre s’est inversé en 1 an ! Désormais, les vétérinaires qui affichent un CA supérieur à 500 000 € dominent (52,9 % en 2011, versus 47,1 % en 2010). Par conséquent, les praticiens sous la barre des 500 001 € sont moins nombreux (45,8 % d’entre eux en 2011 au lieu de 52 % en 2010). Les résultats du sondage ne peuvent aboutir à un CA moyen puisque nous ne disposons que d’une fourchette de revenus. Toutefois, en analysant les chiffres par secteur d’activité, les grandes structures rurales et mixtes et l’élevage hors sol sont les plus dynamiques. Cette part de l’échantillon (près de 18 %) a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 1,1 million d’euros. Ces cliniques ou cabinets vétérinaires emploient, sans surprise, le nombre le plus élevé d’associés et/ou de salariés. En pratique canine, les résultats analysés sont très hétérogènes puisqu’on observe aussi bien des CA supérieurs à 1,1 million d’euros que des revenus inférieurs à 100 000 €.

Comme dans notre précédente enquête, la tranche de revenus comprise entre 100 000 € et 300 000 € regroupe le plus grand nombre de praticiens. En effet, pour un quart d’entre eux (25,1 % en 2011 versus 26 % en 2010), le CA ne dépasse pas 300 000 €. Quant à leurs confrères sous le seuil des 100 000 €, ils sont minoritaires dans notre panel (près de 5 %) et concernent surtout l’activité canine. La pratique équine est fort peu représentée dans cette enquête (1,4 %) comme les élevages industriels (près de 2 %). La médecine équine réalise un CA compris entre 100 000 € et plus de 1 million d’euros, selon la région et le type de structure.

Les actes vétérinaires en hausse

En termes de rentabilité, les comparaisons sont impossibles à faire sans chiffres précis, mais une tendance positive se profile : 44 % déclarent avoir augmenté leur résultat net, alors que 26,8 % indiquent un recul. C’est toujours mieux qu’en 2010, où la hausse ne profitait qu’à un tiers seulement des praticiens.

L’activité des vétérinaires, qui repose à la fois sur les actes, la vente de médicaments, d’aliments et d’accessoires, s’est maintenue en 2011. Avec une nette embellie pour les actes : une majorité de sondés (soit 57 % versus 45 % en 2010) ont bénéficié d’une augmentation du CA de ce poste. La vente de médicaments aussi se porte mieux. Pour près de 46 % des répondants, le CA lié à celle-ci a progressé. Seuls 20 % ont subi une baisse l’an dernier. En comparant ces résultats avec notre étude précédente (même si l’échantillon diffère : 426 sondés en 2012, 473 en 2011), il apparaît que les vétérinaires ont mieux résisté à la pression du marché du médicament. Ceux qui ont des résultats dégradés sont moins nombreux (20,1 % en 2012 contre 27,3 % en 2011). Même tendance pour les ventes d’aliments et d’accessoires : l’année 2011 a été meilleure que 2010. Ainsi, 45,3 % des chefs d’entreprise ont augmenté leur CA, au lieu de 20,2 % avec des résultats en recul.

En 2010, notre précédente enquête montrait une année satisfaisante pour les vétérinaires, après la crise traversée par la France. Avec un bémol, les ventes de médicaments ayant accusé le coup pour la majorité des sondés. Plusieurs facteurs, dont la croissance des génériques et la baisse des prix, ont expliqué à cette époque la pression du marché.

Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à nos Newsletters

Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné à La Semaine Vétérinaire, retrouvez
votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr