Peu d’impact des facteurs de croissance du lait - La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012

Développement de cancers

Actu

SANTÉ PUBLIQUE

Auteur(s) : KARIM ADJOU

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) considère que la contribution de l’IGF-1 d’origine laitière au risque de cancers serait faible.

Les facteurs de croissance, des molécules naturellement produites par l’homme et de nombreuses espèces animales, sont présents dans l’ensemble des tissus et des fluides de l’organisme (sang, lait, etc.). Ils jouent différents rôles physiologiques (action sur la croissance des cellules, leur différenciation et leur métabolisme). Les facteurs de croissance insulinomimétiques IGF (Insulin-like growth factors), en particulier la molécule IGF-1, sont les plus étudiés.

En septembre 2009, l’association de consommateurs Familles de France a saisi l’Anses afin qu’elle évalue le risque de cancers lié aux facteurs de croissance du lait et des produits laitiers.

Le travail de l’Anses

L’analyse effectuée par l’Anses1 montre, chez l’homme, des associations positives entre la concentration sanguine d’IGF-1 et l’incidence de certains cancers fréquents (prostate, sein, côlon-rectum). Une question consiste à déterminer la contribution que pourraient avoir les IGF-1 du lait et des produits laitiers sur la concentration sanguine d’IGF-1 chez l’homme. L’Anses a donc cherché à caractériser les teneurs en facteurs de croissance dans le lait et les produits laitiers et à déterminer s’ils étaient susceptibles de passer dans le sang.

Le lait cru subit de nombreuses transformations technologiques dont les effets cumulatifs conduisent à une réduction des teneurs en facteurs de croissance. L’IGF-1 n’est plus détectable après un traitement thermique élevé, qui concerne la majeure partie des laits de consommation vendus en France. En outre, les facteurs de croissance subissent des dégradations au cours des différentes phases de digestion et leur absorption par l’organisme diminue progressivement avec l’âge. L’Anses estime donc que si de l’IGF-1 d’origine laitière rejoint la circulation sanguine, cette quantité est faible par rapport aux taux circulants d’IGF-1 produits naturellement par l’organisme. Par conséquent, la contribution de l’IGF-1 d’origine laitière au risque de cancers, si elle existe, serait faible. Par ailleurs, d’autres facteurs, tels que les apports protéique et énergétique, peuvent moduler la synthèse d’IGF-1 faite par l’organisme lui-même.

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