État des lieux de la surveillance des ESST - La Semaine Vétérinaire n° 1492 du 20/04/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1492 du 20/04/2012

Avis de l’Anses

Actu

SANTÉ PUBLIQUE

Auteur(s) : STÉPHANIE PADIOLLEAU

L’Agence nationale de sécurité sanitaire estime qu’une harmonisation des mesures de police sanitaire est souhaitable.

Avant d’envisager l’évolution du protocole de surveillance des encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST), la DGAL1 a saisi l’Anses2 sur plusieurs questions relatives à la police sanitaire et à la gestion des risques chez les ruminants. Outre son caractère consultatif destiné à orienter la politique sani­taire des ESST, l’avis rendu par l’Anses fait le point des connaissances sur la contamination et la transmission de la maladie et sur ce qu’il reste à étudier. Les formes atypiques de tremblante ou d’encéphalopathie spongiforme bovine demeurent difficiles à gérer car « le peu d’informations disponibles ne permet pas d’extrapoler les données de la tremblante classique au contexte de la tremblante atypique ».

Concernant les sources de contamination, le lait, le colostrum, le placenta, l’urine, la salive, les fèces et le sang, ainsi que les gamètes et les embryons sont reconnus ou suspectés d’intervenir dans la contamination directe ou indirecte. Pour les petits ruminants, le rapport indique que « l’infectiosité du colostrum et du lait n’est établie que pour les brebis de génotype sensible » et que le risque de transmission par le placenta « n’est démontré que pour les brebis sensibles porteuses d’un fœtus sensible ». L’urine et les fèces constitueraient des sources potentielles de contamination environnementale. Le sang interviendrait dans la transmission indirecte. La salive reste à étudier, car l’agent de la maladie du dépérissement chronique des cervidés est transmis par cette voie, ce qui n’est pas démontré pour la tremblante.

Le risque de contamination selon l’âge également évalué

Selon les études menées ces dernières années, les bovins sont contaminés dans leur jeune âge, moins de 1 an dans près de 90 % des cas et seulement quelques pour cent après 2 ans (entre 1 et 5 % selon les études). Pour l’Anses, une harmonisation des mesures de police sanitaire est souhaitable. En effet, les bovins à risque sont actuellement recherchés dans les exploitations de naissance où l’animal atteint est resté pendant ses 12 premiers mois, ainsi que dans celles où il a vécu jusqu’à ses 2 ans. Les petits ruminants qui naissent en milieu infecté ont plus de chance d’être contaminés très jeunes, mais la contamination des adultes est également possible.

  • 1 Direction générale de l’alimentation.

  • 2 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

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