Barbara Bonnet « J’ai toujours le feu sacré pour mon travail » - La Semaine Vétérinaire n° 1479 du 20/01/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1479 du 20/01/2012

ENTRETIENS

Dossier

Le métier d’ASV était une vocation pour vous ?

Oui, j’ai toujours voulu travailler avec les animaux. Je me suis dirigée vers un Bepa1 production équine, puis, naturellement, j’ai suivi la formation ASV en 1997-1999, ce qui m’a orientée vers la pratique canine, et cela me convient bien à l’heure actuelle. J’ai toujours le feu sacré pour mon travail et je pense le faire le mieux possible !

Si c’était à refaire, vous choisiriez à nouveau ce métier ?

Oui, sans hésiter ! J’aime sa polyvalence. Je me vois bien l’exercer encore dans 10 ans ! J’ai la chance de travailler avec un vétérinaire qui me laisse toute autonomie pour organiser mes tâches quotidiennes. Si j’avais un patron sur le dos toute la journée à me surveiller, j’aurais sans doute une autre vision de ce métier !

Quelles évolutions apprécieriez-vous de voir dans votre profession ?

Tout ce qui améliorerait notre valorisation. Notre profession est peu connue à l’heure actuelle, et les vétérinaires ne mettent pas toujours notre fonction en valeur. Certes, notre exercice est limité par la législation, et je ne souhaite pas effectuer des actes médicaux qui sortent du cadre de mon activité et pour lesquels je ne suis pas formée. Ce ne serait pas juste pour les clients, qui sont en droit d’attendre que ces soins soient apportés par les vétérinaires. Cependant, si notre statut évoluait vers des fonctions plus techniques, comme c’est le cas dans d’autres pays européens, je ne serais pas contre une formation plus chirurgicale, si elle était bien encadrée, en limitant les autoformations et en favorisant des stages au sein des écoles. J’ai apprécié lors de ma formation d’avoir des enseignants, à l’époque pratiquement tous vétérinaires, très investis.

Qu’est-ce qui vous semble le plus difficile dans votre profession ?

Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des clients qui ont des difficultés financières et qui ne peuvent faire pratiquer les soins nécessaires. Je n’aime pas être confrontée à des demandes d’euthanasie pour des raisons pécuniaires.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui voudrait devenir auxiliaire ?

Passer du temps en clinique pour se rendre compte de ce qu’est réellement notre métier. Évidemment, nous sommes motivés par le contact avec les animaux, mais notre travail ne se limite pas à les caresser toute la journée !

  • 1 Brevet d’aptitude professionnelle agricole.

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