Enquête
Les 473 praticiens qui ont bien voulu répondre à notre enquête sont représentatifs de la profession dans son ensemble. Qu’il s’agisse de la répartition entre les hommes et les femmes, de la localisation géographique, de l’âge, des activités, etc., leur profil est fidèle aux données de l’Annuaire Roy.
Le sex-ratio hommes/femmes correspond aux données de l’Annuaire Roy pour les vétérinaires libéraux (9 372 praticiens dont 6 702 hommes et 2 670 femmes).
Les femmes sont juste légèrement surreprésentées. Notre échantillon comprend 32 % de femmes (28 % dans le Roy) et 67 % d’hommes (71 % dans le Roy).
Concernant l’activité, là encore, les répondants sont “dans les clous”. La pratique canine est un peu plus présente : 62 % chez les sondés contre 56 % dans le Roy. Les praticiens mixtes et ruraux représentent 34 % de l’échantillon (dont 7 % en rurale), pour 38 % dans le Roy (dont 2 % en rurale). Les proportions de vétérinaires équins et de représentants de l’élevage hors sol (respectivement 3 % et 1 %) sont identiques à celles du Roy.
La ventilation des répondants par régions est étonnamment superposable à celle du Roy, y compris pour l’outre-mer. A deux exceptions près cependant. Selon l’annuaire, 12 % des vétérinaires sont installés en Ile-de-France, versus seulement 6 % de ceux de notre sondage.
Inversement, 11 % des praticiens nous ont répondu depuis la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), laquelle n’en compte en réalité que 8 %. Il est difficile de donner une explication à ce fort tropisme sudiste.
Nous sommes également proches du Roy pour l’âge des répondants. La tranche des 35-54 ans est identique (68 % versus 65 % dans l’annuaire).
L’enquête rassemble néanmoins plus de jeunes vétérinaires qu’il n’y en a en réalité : les moins de 35 ans représentent 16 % de l’échantillon, pour seulement 11 % dans le Roy. À l’inverse, les plus âgés sont sous-représentés (14 % ont plus de 55 ans contre 22 % dans le Roy).
La plus forte proportion de jeunes s’explique probablement par la méthode de l’enquête. Ils pratiquent davantage Internet.
Les 473 réponses exploitables de cette enquête, réalisée entre le 8 et le 25 avril 2011, ont été recueillies par l’intermédiaire de 4 446 courriels envoyés aux vétérinaires chefs d’entreprise. Le taux d’ouverture des mails, exceptionnel, est de 36 % et le taux de retours de 10,7 %.
Associés
Par rapport à la moyenne nationale, les sondés exercent davantage dans des cliniques de grande taille. Ils sont près de 10 % à être associés avec quatre confrères ou plus, versus 8 % dans le Roy. Là encore, le média utilisé et peut-être plus encore la nature de l’enquête ont joué. Les répondants ont-ils plus d’appétence pour les sujets économiques ? Les structures de quatre associés et plus sont bien réparties en termes d’activité : il y a 35 cliniques canines, 42 structures rurales ou mixtes (28), 3 équines et 3 hors-sol. Et les 23 structures de six associés et plus sont représentées à parts égales : respectivement 6 en pratique canine, rurale et mixte, 3 en équine et 2 en hors sol.
Les vétérinaires associés uniques figurent à leur juste place (34,5 % versus 35 % dans le Roy). Il s’agit de structures canines dans la plupart des cas. Seules les cliniques qui comptent deux associés sont légèrement sous-représentées (27 % au lieu de 32 %). La proportion de structures à trois associés, dont l’activité est majoritairement mixte, est conforme à celle du Roy.
Les salariés
La logique est respectée : plus il y a d’associés, plus il y a de salariés. En moyenne, 1,10 salarié vétérinaire est présent par structure, et 0,65 dans les cliniques à associé unique, 2,03 dans celles de quatre associés et 3,13 dans celles de six associés et plus.
Cela vaut également pour les salariés non vétérinaires, lesquels sont beaucoup plus nombreux : en moyenne, 1,42 dans les structures à associé unique, 5,72 dans celles de quatre associés et 9,33 dans celles de six associés et plus.
Globalement, les cliniques rurales emploient deux fois plus de salariés (4,18 non-vétérinaires et 2,25 vétérinaires) que les structures canines (0,82 et 2,70). Deux associés gèrent en moyenne 2,64 non-vétérinaires et 0,76 salarié vétérinaire. Ainsi, dès qu’un vétérinaire libéral s’associe avec l’un de ses confrères, il doit acquérir quelques connaissances minimales en gestion des ressources humaines et en droit du travail.
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