Près de la moitié des vétonautes n’ont aucune confiance dans les médias - La Semaine Vétérinaire n° 1454 du 10/06/2011
La Semaine Vétérinaire n° 1454 du 10/06/2011

Entre nous

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Auteur(s) : Nathalie Devos

Laurence Ferrari, David Pujadas, Jean-Pierre Pernaut, Claire Chazal, Marie Drucker et les autres présentateurs des journaux télévisés n’ont plus qu’à aller se rhabiller ! Les vétonautes ne sont qu’à peine 4 % à leur faire confiance. Force est d’avouer que la chasse au scoop, l’excès d’emploi du conditionnel, les informations du lendemain qui annulent et remplacent celles de la veille, le choc de certaines images diffusées sans commentaires pertinents, lassent. Sans compter que le caractère bucolique et douce France du journal télévisé de 13 h sur TF1, la guerre des “blondes” de cette même chaîne, ou l’information en boucle et en continu de BFM TV peuvent aussi en agacer certains. Mais au-delà de cela, un constat s’impose : en la matière, les vétonautes ne sont pas adeptes de technologies comme l’Internet ou la télévision. Ils préfèrent se fier à leur station de radio et à leur journal (pour 40 % d’entre eux au total).

Et les Français dans leur ensemble, qu’en pensent-ils ? Une enquête nationale (à choix multiple), réalisée par TNS Sofres pour le journal La Croix(1) révèle qu’une majorité du panel interrogé (57 %) accorde encore sa confiance à la radio, et environ un Français sur deux à la presse écrite (49 %) et à la télévision (46 %). Internet arrive derrière, avec seulement un tiers des Français (35 %) qui jugent fiables les informations relayées sur la Toile. L’institut de sondage estime toutefois que cette “faiblesse” doit être mise en relation avec la pénétration encore incomplète du Web dans les foyers, avec environ 70 % de la population de 18 ans et plus connectée.

Le sondage TNS-Sofres montre aussi que la confiance accordée à un type de média diffère selon les catégories de personnes consultées. Les 18-24 ans, les catégories sociales supérieures, les diplômés de l’enseignement supérieur, et bien entendu les internautes, sont celles qui font le plus confiance à Internet (respectivement à 50 %, 43 %, 45 % et 44 %). Un public “plus populaire” accorde davantage de crédibilité à la télévision (52 % chez les catégories sociales modestes, 57 % chez les personnes sans diplôme). La confiance semble plus également répartie dans la population en ce qui concerne la presse et la radio, même si les jeunes sont, là encore, plus enclins à attribuer de la crédibilité aux nouvelles qu’elles diffusent (respectivement 62 % et 70 %).

Autre enseignement de l’étude : les Français sont une majorité à estimer que la qualité des médias s’est détériorée depuis dix ans (40 %), versus 35 % qui estiment qu’elle est restée la même et 21 % qu’elle s’est améliorée.

  • (1) Baromètre de confiance dans les médias, publié en février dernier.

réactions Internet

L’info, comme l’histoire, c’est de la propagande

On ne nous dit pas tout ! Bien évidemment, car il existe des intérêts particuliers à filtrer l’information. Comment peut-on espérer la vérité de la part de médias possédés par une oligarchie ? Par exemple, qui veut savoir, même chez les vétos, que la viande halal a envahi tous les abattoirs de France et de Navarre ? Nous savons aussi qu’en réalité la guerre en Lybie n’est qu’une confiscation des avoirs de Kadhafi par des puissances occidentales, qui ne savent plus quoi faire pour renflouer leurs caisses. Ce qui est merveilleux avec les médias, c’est qu’ils délivrent ces informations édulcorées sans s’imaginer que le Web apporte des précisions ou des démentis. La propagande n’est donc, à l’heure du Net, qu’un prétexte offert à ceux qui veulent fermer les yeux.

Jean-Claude Jestin

Tout dépend des chroniqueurs

La radio est le média le plus réactif, à mon sens. Selon la couleur politique des intervenants, il est possible d’extrapoler une certaine vérité de leurs informations, afin de mieux les objectiver.

Jean-Claude Dupas
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