Le nouveau Dictionnaire des médicaments vétérinaires est en ligne - La Semaine Vétérinaire n° 1451 du 20/05/2011
La Semaine Vétérinaire n° 1451 du 20/05/2011

DMV 2011. Nouvelle édition, indépendante et toujours à jour

Actualité

En 2011, la 16e édition du DMV® affiche son indépendance… avec ses sources d’informations fiables.

Le Dictionnaire des médicaments vétérinaires (DMV) n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un ouvrage publicitaire faisant la promotion de tel ou tel médicament. L’édition 2011, qui vient d’être mise en ligne sur le site WK-Vet.fr avec un accès réservé aux ayants droit, ne fait pas exception. Mais, pour la première fois de sa longue histoire, les industriels ne contribuent plus ni à son élaboration, ni à son financement.

Dès 1979, date de la première édition de ce dictionnaire, il s’affiche comme un ouvrage de référence construit sur le modèle de son grand frère, le dictionnaire Vidal®. Dès l’origine, comme pour le Vidal®, les laboratoires pharmaceutiques vétérinaires soutiennent cette initiative de deux manières : d’abord comme source d’informations, puis en participant à son financement. Une relation de plus de trente ans qui prend fin en 2011.

Une équipe éditoriale qui contrôle les informations transmises

Ainsi, les industriels fournissaient les notices de leurs produits aux éditions du Point Vétérinaire. Ces informations ont longtemps servi de base pour la rédaction des monographies du DMV, selon la ligne éditoriale indépendante et rigoureuse fixée par le Point Vétérinaire.

L’équipe éditoriale, toujours placée sous l’autorité d’un vétérinaire, vérifie les informations fournies par les industriels, les corrige parfois, les condense toujours pour éviter les redondances, les restreint aussi quand elles ne sont pas justifiées. Cela peut conduire à des tensions avec les laboratoires pharmaceutiques qui s’estiment “propriétaires” de ces données, pourtant publiques.

Cinq mille exemplaires diffusés gratuitement aux vétérinaires

Depuis une dizaine d’années, la publication des résumés officiels des caractéristiques des produits (RCP) par les agences nationales ou européennes du médicament a rendu ce travail plus facile. La vérification et les corrections des informations transmises par les industriels s’appuient surtout sur la conformité aux RCP mis en ligne. Mais cela a aussi rendu le travail de plus en plus souvent conflictuel. Pour certains industriels, telle ou telle précaution, mise en garde ou restriction d’emploi inopportune ne devait pas paraître dans le DMV. Pour d’autres, il était important que le dictionnaire respecte, à la virgule près, ce texte officiel, même s’il était redondant, long, mal traduit d’un RCP original en anglais ou en espagnol et, au final, peu lisible pour le prescripteur.

Le soutien financier des laboratoires au DMV était également important, puisqu’il permettait aux éditions du Point Vétérinaire d’en distribuer gratuitement cinq mille exemplaires aux praticiens.

L’indépendance et la rigueur du DMV contestées par des industriels

Depuis plusieurs mois, des industriels du médicament vétérinaire contestent au DMV à la fois son indépendance et sa rigueur éditoriale. Pour une majorité d’entre eux, la publication d’un tel ouvrage devait être entièrement sous le seul contrôle des laboratoires, donc servir à la promotion de “leurs” médicaments. Le Syndicat de l’industrie du médicament vétérinaire, qui rassemble la quasi-totalité de ces laboratoires, a donc choisi un prestataire, Med’Com, pour publier tous les deux ans son propre recueil de médicaments vétérinaires. La première version papier de ce recueil publicitaire sera probablement diffusée d’ici à la fin de l’année, avec le millésime de l’année suivante : MedVet 2012. Le site Internet avec les monographies des industriels devrait être fonctionnel dans quelques jours ou semaines.

Plus qu’un ouvrage papier, le DMV électronique toujours à jour

Sans l’aide de la plupart des laboratoires, le nouveau DMV a donc été entièrement réécrit à partir des RCP disponibles sur le site de l’Agence nationale du médicament vétérinaire pour les AMM nationales, et sur celui de l’Agence européenne du médicament pour les AMM centralisées.

Pour les rares médicaments anciens qui ne disposaient pas encore de RCP, les aliments, les produits d’hygiène, les biocides, etc., les monographies ont été rédigées à l’aide de fonds documentaires propres et d’informations “sourcées” et fiables sur ces produits présents sur le marché vétérinaire français.

En outre, le DMV représente aujourd’hui plus qu’un ouvrage consulté par quelque 91 % des vétérinaires une fois par semaine ou plus. Hors de la version papier, le cédérom du DMV permet une consultation directe sur l’ordinateur, sans connexion à l’Internet. Il comprend une interface spécifique gratuite avec les éditeurs de logiciels vétérinaires qui permet d’utiliser la base de données du DMV pour la gestion des ordonnances, en y intégrant automatiquement les doses et les temps d’attente prévus.

En septembre 2011, une application iPhone sera disponible pour une utilisation “sur le terrain”. Enfin, le DMV 2011 n’est pas figé à sa date de bouclage. L’Internet permet déjà des mises à jour électroniques trimestrielles. Elles seront désormais permanentes.

Les éditions du Point Vétérinaire

DES MONOGRAPHIES PLUS COURTES ET PLUS COMPLÈTES QUE LES RCP

Dans le Dictionnaire des médicaments vétérinaires (DMV), les 28 rubriques du résumé des caractéristiques du produit (RCP) d’un médicament sont condensées dans la monographie du DMV qui n’en comporte plus que 8 : composition, indications, posologie, contre-indications, précautions et mises en garde, effets secondaires, présentations et conservation. Cette réécriture ne conduit à aucune perte d’informations, mais à la suppression de toutes les redondances. La monographie du DMV est donc plus courte, mais aussi plus complète. La catégorie légale y est ajoutée, pour permettre aux praticiens de savoir si le produit est accessible aux groupements agréés, s’il nécessite ou non une prescription pour sa délivrance, etc. En effet, ces informations “nationales” ne figurent pas dans un RCP “européen”. En outre, le produit et les substances actives sont indexés pour permettre une recherche simple ou multiple par classe thérapeutique, par substance active (bénazépril) ou par l’appartenance à une famille chimique (IECA), par espèce cible, par voie d’administration, par forme pharmaceutique, ou par catégorie légale (médicament sur prescription ou non).

En Europe, aucune base de données sur le médicament vétérinaire n’est aussi riche en informations publiques que celle du DMV

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