Lors de la pose d’un transpondeur, l’inscription sur la carte d’immatriculation d’un éventuel tatouage est obligatoire

Je souhaite rappeler à mes confrères qu’ils doivent obligatoirement indiquer, lors de la pose d’un transpondeur, le numéro d’immatriculation par tatouage éventuellement porté par un chien et, dans ce cas, renvoyer la carte avec le certificat provisoire d’identification par transpondeur. Cette démarche me paraît nécessaire, car je constate, à l’occasion de concours canins, l’existence de doubles immatriculations avec deux cartes : une par tatouage et une par transpondeur. Cela détermine un risque de “doublons”. Prenons l’exemple du chien Médor, possédant un pedigree, tatoué en France ou à l’étranger. Sa carte porte le nom du pedigree. Si un transpondeur est posé sur ce chien, le propriétaire demande souvent d’inscrire le nom usuel. La carte se rapportant à la puce portera donc le nom Mimi, alors que celle du tatouage est enregistrée sous le nom Médor. Ce chien possédera deux cartes et pourra ainsi concourir, dans certaines manifestations, sous deux noms différents.

Il convient également de rappeler que les cartes d’immatriculation ne peuvent porter qu’un seul nom de propriétaire. Autre exemple constaté : un chien doté d’une carte avec deux propriétaires, l’un a une adresse en France et l’autre à l’étranger, et qui possède également deux cartes avec deux modes d’immatriculation différents. Ce chien peut ainsi avoir deux licences, une française et une étrangère. Dans certains cas, ces doublons de nom et d’adresse permettent de faire reproduire un animal non confirmable.

Enfin, sur le terrain, j’ai même contrôlé un lévrier qui possédait trois identités. Il conviendrait d’interdire l’inscription par les éleveurs français de portées sur les livres des origines étranger et français. La double déclaration sur deux livres, avec deux méthodes d’identification différentes (tatouage et transpondeur), entraîne évidemment des doubles, voire triples, identités.

Quoique la responsabilité des propriétaires soit engagée en priorité, celle du vétérinaire demeure importante. Des identités multiples peuvent entraîner des fraudes dans les jeux à pari mutuel, en France et à l’étranger, où les bookmakers sont libres de professer dans toutes les disciplines, y compris celles où interviennent des chiens. Les vétérinaires qui n’auraient pas pris garde à la bonne validité des immatriculations pourraient être considérés comme complices.