TVM lance le phénobarbital seul en prévention de l’épilepsie des chiens - La Semaine Vétérinaire n° 1419 du 01/10/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1419 du 01/10/2010

Epilepsie. « Vivre avec un chien épileptique ».

Actualité

Auteur(s) : Éric Vandaële

TVM est l’un des rares laboratoires à s’intéresser de longue date au traitement de l’épilepsie canine. Il commercialise ainsi depuis longtemps un comprimé, Crisax®, à base de phénobarbital et de bromure de potassium. Depuis quelques mois, sa gamme d’antiépileptiques s’est étendue avec Phénoleptil®, comprimés de phénobarbital seul dosés à 12,5 mg et 50 mg.

Phénoleptil®est indiqué,selon le résumé officiel des caractéristiques du produit (RCP),en « prévention des crises d’épilepsie » pour des traitements longs, sans limite de durée. Il permet de faire disparaître les crises ou de les diminuer. L’arôme bœuf de l’excipient en facilite l’observance.

Selon le RCP, « La décision de traitement doit être pesée pour chaque cas selon le nombre, la fréquence, la durée et la sévérité des crises, en général, […] lors de crise isolée survenant plus d’une fois toutes les quatre à six semaines, lors de crises répétées (plus d’une crise en vingt-quatre heures), ou lorsque l’animal est reconnu épileptique indépendamment de la fréquence des crises ».

La dose initiale recommandée est de 2,5 mg/kg deux fois par jour à heure fixe, soit un comprimé de 12,5 mg pour un petit chien de 5 kg ou de 50 mg pour un chien de 20 kg. La dose est ensuite à ajuster selon l’évolution clinique et les analyses biologiques éventuelles. L’objectif est alors de maintenir des taux sériques entre 15 et 40 µg/ml). L’arrêt d’un traitement antiépileptique ou la transition entre deux traitements doivent être progressifs.

Les comprimés sécables sont commercialisés en boîte de dix blisters de dix comprimés à des tarifs accessibles à tous les propriétaires : entre 6 et 7 €HT pour les cent comprimés dosés à 12,5 mg et aux alentours de15 €HT la boîte de cent comprimés à 50 mg (prix HT centrales approximatif).

A l’occasion de ce lancement, TVM a conçu un dépliant intitulé « Vivre avec un chien épileptique » avec la collaboration de notre confrère Laurent Cauzinille, spécialisé en neurologie. Il est destiné à être remis au propriétaire afin de lui expliquer cette maladie, l’objectif du traitement, ses effets indésirables et la conduite à tenir lors d’une crise. Il offre également un support pour noter la fréquence des crises et leur intensité. Ce dépliant de huit pages peut être téléchargé sur le site de TVM (tvm.fr), dans l’espace ASV.

  • (1) Arrêté du 30 juillet 2010 modifiant l’arrêté du 10 août 2004 fixant les conditions d’autorisation de détention d’animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements d’élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques et l’arrêté du 10 août 2004 fixant les règles générales de fonctionnement des installations d’élevage d’agrément d’animaux d’espèces non domestiques (JO 10/9/10).

  • (2) Arrêté du 30 juillet 2010 interdisant sur le territoire métropolitain l’introduction dans le milieu naturel de certaines espèces d’animaux vertébrés (JO 10/9/10).

Faune sauvage

• Identification. Un arrêté(1) relatif à l’élevage et à la détention d’animaux non domestiques par les professionnels (parcs zoologiques entre autres) ou les petits élevages d’agrément élargit la liste des espèces non domestiques concernées et prévoit des délais de mise en conformité pour les propriétaires de ces animaux, en particulier pour l’obligation de marquage des mammifères. En outre, les cessions de ces animaux doivent désormais faire l’objet d’une attestation, dans un objectif de traçabilité, mais aussi afin de s’assurer que l’acquéreur dispose de l’autorisation préfectorale pour détenir ce type d’animaux. En ce qui concerne les mammifères, ce sont, entre autres, les visons d’Amérique, chiens viverrins, ragondins et rats musqués détenus en captivité qui doivent obligatoirement être identifiés avec un transpondeur par un vétérinaire.

• Réintroduction dans la nature. Un arrêté(2) recense les espèces de vertébrés non domestiques dont l’introduction ou la réintroduction dans le milieu naturel est interdite (sauf dérogation). Elle recoupe en partie les listes des espèces non domestiques dont la détention est soumise à autorisation et marquage. Cette disposition vise probablement à empêcher les détenteurs de ces animaux de les relâcher en milieu naturel afin d’éviter de faire face à leurs nouvelles obligations.

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