S’initier à la méditation à travers des postures simples et des exercices de concentration - La Semaine Vétérinaire n° 1418 du 24/09/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1418 du 24/09/2010

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Auteur(s) : Jean-Michel Saint-Omer

Nous avons vu la semaine dernière que méditer était tout simplement s’occuper de l’essentiel. Il s’agit de se “retirer en soi”, sans objectif, sinon d’être le simple spectateur de ce qui se passe, sans retenir les images mentales qui ne manqueront pas de défiler, tellement le mental ordinaire est agité. Nous calmons nos sens par des postures, une attitude et un mental qui feront taire quelques instants l’ego et toute sa série de problèmes. Comme cela a été dit précédemment, il suffit de se retirer dans un endroit calme sans téléphone, radio ou télévision, de s’asseoir (la position allongée ne convient pas) et de garder les paupières mi-closes, ou encore de fermer les yeux sans crispation. La colonne vertébrale doit être droite, sans tension.

Certaines positions sont empruntées au yoga

La position la plus simple et la plus classique a déjà été décrite : assis sur une chaise, sans accoudoirs, le dos droit, bien calé, et les mains posées à plat sur les cuisses. Il en existe d’autres, plus sophistiquées, où l’on est assis sur le sol. Ce sont des postures simples empruntées au yoga. Commençons par l’une des plus faciles : la posture dite “parfaite”. Il faut s’asseoir en tailleur sur une couverture pliée en deux sur le sol et placer un ou deux coussins sous ses fesses, de sorte à croiser les jambes, et qu’au moins l’un des genoux repose sur la couverture. Il faut ensuite approcher le pied le plus possible de la cuisse opposée, puis soulever l’autre pied et le placer sur le mollet opposé. Veiller à ce que le dos soit bien droit. Quand survient une fatigue ou une tension, il suffit de changer lentement la position des jambes en l’inversant. La position du lotus ne convient qu’aux gens souples et qui ne souffrent pas des genoux, tout comme celle du “demi-lotus”. L’autre position qu’un occidental d’une mobilité normale peut adopter est celle dite “japonaise” ou “seiza”. Ce qui signifie assis à genoux, comme pour faire une prière. Les dessus des deux pieds sont au contact du sol. Là encore, il est conseillé de placer une couverture pliée en deux pour éviter de subir la dureté du sol et le froid. Les talons sont sous les fesses. Quand on n’a pas l’habitude de prendre cette posture, une tension, voire une douleur musculaire dans le haut des cuisses et sur les tibias peuvent survenir. Il ne faut pas, dans ce cas, conserver la position. Mieux vaut faire d’autres assouplissements, car il est impossible de méditer pour faire taire son corps et son mental, et de ressentir une souffrance.

A chacun de faire son marché et de choisir une des trois postures, selon sa préférence, et après les avoir toutes essayées.

Premier exercice : se concentrer et relâcher la tension

Même entraîné, le mental ne peut conserver longtemps une pensée unique. Il faut donc apprendre à se concentrer, discipliner son mental pour faire cesser les “bavardages intérieurs”. L’agitation mentale est une source de fatigue, voire d’épuisement. Cette énergie est consommée de manière inutile. La méditation apprend à économiser et à recharger les “batteries”. Mais comment se concentrer pour méditer et surtout le faire sans tension ? Il convient de ne pas réagir à ces pensées qui nous traversent ni aux émotions qu’elles font naître. La méthode consiste à se concentrer exclusivement sur une image, sur un mot ou sur une phrase (ultérieurement, mais c’est plus difficile, sur un son ou une couleur). Si des pensées surviennent, il s’agit de les laisser passer, comme un film sur un écran, et d’imaginer qu’elles disparaissent en se désintégrant, puis de revenir au mot ou à l’image préalablement choisi. Il faut expirer quand on “désintègre” la pensée et inspirer lentement (toujours par le nez) quand on fixe le son ou l’image choisi. Une fois tout cela mis en place, les tensions devront être relâchées en commençant par le front, les yeux, puis la mâchoire. On descend ainsi sur tout le corps, en procédant par partie, avec l’idée que l’on envoie sur la zone à décontracter une image de flot blanc, véhiculée par le souffle. Il convient de ne pas bloquer sa respiration et de laisser faire sans forcer. Concentration et relaxation vont alors de pair. C’est une bonne entrée dans la méditation. Et c’est fort agréable.

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