Olivier Salat, expert en buiatrie

Avant de s’installer à Saint-Flour, le 1^er janvier 1992, Olivier Salat a été assistant en pathologie du bétail à l’école vétérinaire de Toulouse, pendant deux ans : « Ma spécialisation a débuté par ce poste, qui me permettait d’approfondir un domaine qui me plaisait, tout en continuant à travailler avec deux enseignants particulièrement brillants et qui m’ont transmis leur passion : le professeur Jacques Espinasse, originaire du Cantal et dont ma grandmère avait connu la famille, et le professeur François Schelcher, une référence en la matière. » Ses motivations ? Un besoin d’accomplissement personnel, en allant jusqu’au bout d’une démarche, et l’envie de pouvoir aider des confrères sur des cas particuliers : « J’aime le travail en collaboration. » Notamment avec les laboratoires, pour lesquels il réalise des essais cliniques de phase 4, la dernière avant l’obtention de l’AMM : « C’est extrêmement intéressant. Autant nous peinons à avoir une réflexion objective sur l’efficacité d’un produit utilisé en tout-venant, autant l’essai de terrain permet de renforcer nos connaissances sur certaines affections et de proposer de nouvelles démarches. » Actuellement, Olivier Salat est l’un des trois seuls praticiens français en activité à avoir cette spécialisation et à être membre du Collège européen de santé bovine, avec Philippe Camuset (Normandie) et Hélène Schmidt (Mayenne) : « Nous sommes censés pouvoir intervenir dans tous les aspects de la santé bovine : qualité du lait, bien-être animal, maladies, épidémiologie, etc. Certains confrères nous demandent conseil sur des cas de diagnostic. Des clients de confrères me sollicitent, sur le conseil de leur praticien, pour des opérations spéciales : une arqure-bouleture, des opérations ombilicales de veaux, des hernies compliquées, des problèmes de caillette, etc. Ce sont des appels liés à des relations personnelles plutôt qu’à une vraie structure de référence qui n’existe pas. » Reste à la créer.