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Prophylaxie. Vaccination FCO
Actualité
Auteur(s) : Stéphanie Padiolleau
Avec la rentrée revient l’annuelle question de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Depuis que tous les animaux sensibles sont immunisés (ou presque), par le vaccin ou via l’infection naturelle, le nombre de cas se réduit comme peau de chagrin et la question de la poursuite de la campagne vaccinale se pose dans les élevages.
Lors de la dernière réunion du comité FCO, cet été, Pascal Viné, porte-parole du ministre de l’Agriculture, a apporté la réponse sur un plateau. Le retour d’une vaccination facultative, quelques mois après l’arrêt de la participation financière de l’Etat, ne doit surprendre personne. Difficile, en effet, de faire accepter une année encore une vaccination obligatoire et intégralement à la charge des éleveurs.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souligne pourtant l’intérêt de poursuivre encore un an la vaccination de masse, pour assurer une protection épidémiologique étendue et durable. Hélas ! L’administration a tranché. Ce n’est pas la première fois que le choix politique ne suit pas les recommandations scientifiques.
Une nouveauté est envisagée pour la prochaine saison : les éleveurs pourraient avoir le droit de pratiquer eux-mêmes la vaccination (hors certification). En effet, deux ordonnances législatives et leurs décrets d’application, qui permettront une révision du Code rural, sont à paraître. Dans tous les cas, il s’agira d’un statut dérogatoire et pas d’une délégation d’acte. Toute la différence réside dans la personne sur laquelle retombe la responsabilité : dans le premier cas sur celui qui fait l’injection, dans le second sur le vétérinaire qui délègue.
Les contours de ce qui restera du ressort du mandat sanitaire sont encore à préciser, notamment en matière de certification et d’export, et pour ce qui concerne les cheptels souches et les animaux trop jeunes pour être vaccinés. Mais pas de souci : d’ici au 2 novembre, les éleveurs pourront certainement vacciner légalement leurs animaux contre la fièvre catarrhale, comme pour les autres maladies non réglementées.
Le virus A/H1N1 détecté en Finlande. Un foyer dû au virus de l’influenza A/H1N1 pandémique (2009) a été rapporté par les autorités finlandaises à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le 30 août dernier. Il concerne une exploitation de 1 500 porcs en engraissement, située dans la province de Länsi-ja Sisä-Suomi. Pour l’heure, l’origine de l’infection reste inconnue, précise l’OIE.
Offre d’emploi d’août. Dans notre dernier numéro, nous avons publié la lettre ouverte à l’Ordre de notre confrère Fabrice Lauby(1). Pour une meilleure compréhension du sujet, nous vous invitons à consulter l’annonce, parue en août sur le site de Pôle emploi, qui est à l’origine de son courrier et à laquelle il fait référence. Elle est disponible en format pdf à l’adresse WK-vet.fr, rubrique “Semaine Vétérinaire”, puis “Compléments d’articles”.
Retraite pour Jean-Louis Pouchelon. Une cérémonie a été organisée le 9 juillet dernier à l’ENV d’Alfort pour le départ à la retraite du Pr Jean-Louis Pouchelon (A 69). Notre confrère a dirigé jusqu’à ce jour l’unité de cardiologie d’Alfort créée en 1996. Il appartenait aussi à l’UMR Inserm U955 et a contribué à son implantation au sein de l’ENVA en 2004. Il a par ailleurs été l’initiateur d’une collaboration scientifique avec l’UMR 181 Inra-ENVT physiopathologie et toxicologie expérimentales et le département des sciences cliniques de l’école de Toulouse dans le domaine de la cardiologie et de la néphrologie. Considéré comme le père de la cardiologie vétérinaire française, mais aussi européenne, il est le cofondateur (et ex-président) de l’European Society of Veterinary Cardiology. Jean-Louis Pouchelon vient d’être nommé professeur émérite.
Nomination. Notre confrère Gilbert Lenoir (A 68) vient d’être nommé président de la Ligue nationale contre le cancer. Ce vétérinaire de formation a fait toute sa carrière dans la recherche sur cette maladie. Ancien directeur de recherche de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif, il a présidé le conseil scientifique de la Ligue de 1998 à 2004.
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