La viande des bovins de cohorte figure au menu de la Commission européenne - La Semaine Vétérinaire n° 1414 du 27/08/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1414 du 27/08/2010

Encéphalopathies spongiformes transmissibles

Actualité

Auteur(s) : Stéphanie Padiolleau

Après le retour des farines dans l’alimentation des non-ruminants, c’est la viande des bovins inclus dans la cohorte qui pourrait pointer son nez dans nos assiettes. La feuille de route n° 2 pour les EST(1) propose un lifting progressif des mesures en vigueur dans la surveillance de l’ESB pour les cinq années à venir.

La réduction du nombre de tests sera réalisée selon plusieurs modalités

Actuellement, lorsqu’un cas d’ESB est détecté, les bovins « nés dans le même troupeau que l’animal infecté, dans les douze mois précédant ou suivant la naissance de ce dernier et qui ont pu consommer les mêmes aliments contaminés que lui », qui constituent la cohorte, sont mis à mort et totalement détruits. Seule l’Allemagne a demandé et obtenu une dérogation qui permet de suspendre la destruction de ces animaux, « jusqu’au terme de leur vie productive ». La Commission européenne fait un pas de plus en envisageant de suspendre l’abattage et la destruction systématique des animaux de la cohorte, voire « d’autoriser leur abattage à des fins de consommation humaine, sous réserve qu’ils aient été soumis préalablement à leur entrée dans la chaîne alimentaire à un test de dépistage ayant donné des résultats négatifs ». Cette mesure est suggérée par le faible nombre de cas dépistés positifs parmi les animaux de cohorte.

Les autres propositions de révision de la surveillance sont dans la continuité des modifications réalisées entre 2005 et 2010. Dix-sept pays, dont la France, ont déjà pu « relever l’âge de dépistage de trente à quarante-huit mois, en raison de leur situation épidémiologique favorable ». Cette mesure a permis de réduire de 30 % le nombre de tests de dépistage effectués, ainsi que le coût associé. Plusieurs options sont envisagées pour continuer d’alléger la surveillance, par « relèvement progressif de l’âge du dépistage de tous les animaux sains abattus et animaux à risque », « par mise en place d’un dépistage sur un échantillon statistique de bovins au-dessus d’un certain âge et dans chaque sous-population ». Les mesures applicables aux petits ruminants devront tenir compte des particularités liées aux diverses souches de prions qui circulent dans ces espèces. Le contrôle génétique de la tremblante classique du mouton sera donc encouragé, de même que les études sur une éventuelle résistance génétique chez les caprins.

Par ailleurs, la Commission invite à poursuivre la mise au point de tests rapides, notamment ante mortem.

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