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Entre nous
VOUS AVEZ LA PAROLE
Auteur(s) : Anne Boulestin
Fonctions : praticienne attachée au CHU Henri-Mondor
Dans nos structures (centre hospitalier vétérinaire, centre hospitalier universitaire de l’ENVA), dans notre terminologie (permanence des soins, etc.), nous nous rapprochons de plus en plus de la médecine humaine. Et pourtant, nous nous en éloignons aussi, puisque officiellement, nous sommes une profession de services, nous avons même le droit de faire de la publicité ! Si nous n’étions pas une profession de santé, nous ne nous préoccuperions pas de la permanence des soins (pour satisfaire Mme Bachelot, nous devrions dire “permanence du service”)… Cette contradiction devrait être le cheval de bataille de la profession. Notre reconnaissance comme profession de santé est fondamentale pour l’avenir de notre métier. Nous devons cesser de nous replier sur nous-mêmes en faisant comme si le reste du monde n’existait pas.
Les vétérinaires ruraux ont bonne presse
Deux articles récemment parus dans la presse grand public relatent le quotidien de deux vétérinaires “de campagne”. Dans le quotidien La Croix du 4 mai, Jacques Guérin (N 88), membre du Conseil supérieur de l’Ordre exerçant à Malestroit (Morbihan), fait l’objet d’un long reportage. Entre un “rouler de vache”, une prise de température et un vêlage, il prend le temps d’exposer les difficultés de l’exercice en rurale : désintérêt des étudiants, difficulté pour les conjoints de trouver un emploi, gardes de nuit ou de week-end obligatoires, baisse du nombre des éleveurs, etc. « L’avenir n’est plus au vétérinaire de campagne isolé, explique Jacques Guérin. Notre métier se conçoit de plus en plus en équipe. » Il sait de quoi il parle avec sa « petite entreprise de douze vétérinaires associés ». De son côté, le quotidien Sud-Ouest du 3 mai dresse, sous le titre « Le sacerdoce du véto rural », le portrait de Romain Besse (T 07), « jeune vétérinaire associé du cabinet de Thenon ». « Sur une promotion de cent vingt personnes à l’ENVT, nous étions entre trente et quarante à nous orienter dans le domaine rural, explique-t-il. Nous sommes d’une génération qui veut privilégier les loisirs et la famille par rapport au travail. » Ceci explique peut-être cela.
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e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
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