L’aire de répartition de l’angiostrongylose canine s’étend - La Semaine Vétérinaire n° 1372 du 18/09/2009
La Semaine Vétérinaire n° 1372 du 18/09/2009

Parasitologie. Effets des modifications climatiques

Actualité

Auteur(s) : Marie Sigaud

Angiostrongylus vasorum a été mis en évidence pour la première fois au nord du Royaume-Uni, en Ecosse, une région considérée jusqu’alors comme indemne. Les chercheurs s’interrogent sur la modification de l’épidémiologie de ce parasite, en particulier l’extension de son aire de répartition. Les changements environnementaux qui entraînent notamment la modification de la distribution et du nombre d’hôtes intermédiaires sont mis en cause. En Ecosse, par exemple, une augmentation des températures moyennes de plus de 1 °C est notée entre 1961 et 2004.

Les signes cliniques sont absents chez 7 % des chiens atteints

Angiostrongylus vasorum a une distribution mondiale. Il est décrit pour la première fois en 1968 en Irlande, avant d’être identifié en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et au Canada. Le chien se contamine en ingérant de petits mollusques ou des grenouilles.

La majorité des cas confirmés concernent de jeunes chiens (âgés de moins de vingt-quatre mois), avec une prédominance des races comme le cavalier King-Charles spaniel et le staffordshire bull terrier, surreprésentés dans certaines études.

Les symptômes sont variés, depuis la simple toux et la réticence vis-à-vis d’un exercice jusqu’à la faiblesse et la paralysie, en passant par la perte de poids et les vomissements. 7 % des chiens infectés ne montrent aucun signe clinique. En revanche, ils peuvent présenter des saignements excessifs lors d’opérations de routine comme la castration ou à l’occasion de légers traumatismes (par exemple, la coupe de griffes).

L’identification de la larve via l’analyse morphologique est parfois difficile

Le diagnostic standard comprend un examen cytologique des fèces et des sécrétions bronchiques pour mettre en évidence la larve (L1) d’A. vasorum.

Cependant, ce diagnostic, qui repose sur l’analyse morphologique des parasites, peut se révéler difficile. En effet, il est possible d’observer lors de ces examens un certain nombre de larves de différentes espèces de nématodes. De nouvelles méthodes de détection, reposant sur des techniques de polymerase chain reaction (PCR), sont donc en cours de validation.

  • Sources : J.S. Helm et coll. : « A case of canine Angiostrongylus vasorum in Scotland confirmed by PCR and sequence analysis », J. Small Anim. Pract., 2009, vol. 50, n° 5, pp. 255-259 ; E.R. Morgan et coll. : « Angiostrongylus vasorum : a real heartbreaker », Trends Parasitol., 2005, vol. 21, n° 2, pp. 49-51.

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