Travail en équipe
Gestion
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Auteur(s) : Jean-Michel Saint-Omer
Le travail n’épouvante que les âmes faibles », estimait Louis XIV. Certes. Mais l’âme la plus forte chancelle certains matins à l’idée de passer huit à dix heures dans une équipe où se côtoient des collaborateurs désorganisés, lunatiques ou qui manquent de confiance en eux. Une stratégie de comportement s’impose alors pour s’extraire tous les matins avec entrain de sous la couette… Mode d’emploi.
• Les collaborateurs qui manquent d’assurance
Ils se sentent victimes et ont une mauvaise opinion d’eux. Ils sont d’autant plus difficiles à gérer en équipe qu’ils sont introvertis et souvent susceptibles. Ils se coupent volontiers des autres. Paradoxalement, quand ils s’adressent à vous, ils peuvent vous fixer droit dans les yeux pour montrer qu’ils sont “sûrs d’eux”. En fait, ils font un gros effort pour surmonter leur manque d’assurance en se concentrant sur une posture. Un individu décontracté, lui, regarde naturellement ce qui l’environne, sans avoir à faire d’effort particulier.
Face à ce type de personnalité, il faut surtout éviter les réflexions de type « vous êtes idiot, ce n’est pas très grave… », parce qu’ils prennent tout au pied de la lettre. Il faut aussi s’abstenir de toute comparaison avec d’autres, car cela renforcerait le manque d’assurance. « Je suis nul », « je n’y arriverai pas ». Il faut répondre à de telles remarques en recentrant le débat sur une situation concrète, passant du cadre général (le manque d’assurance du collaborateur dans la vie) au particulier (la tâche à réaliser), par exemple en questionnant sur ce qu’il trouve difficile précisément. Il faut s’appuyer sur des faits et bannir tout ce qui est personnel. Se transformer en “psy” serait une erreur, épuisante à terme.
• Les désorganisés et/ou désordonnés
Ces collaborateurs font tout à la dernière minute, aiment la pression et affirment volontiers qu’ils agissent ainsi parce qu’ils réfléchissent beaucoup avant de passer à l’action. Le travail en équipe en souffre, car tout le monde ne fonctionne pas sur le même mode. Ce type de personnalité manque de rigueur et envahit volontiers le territoire des voisins de bureau. Pour gérer un individu désorganisé, la première règle est de fixer des échéances, avec un contrôle des étapes et un rétroplanning. Quitte, pour l’employeur ou le supérieur hiérarchique, à justifier ce mode de fonctionnement en affirmant que cela le rassure ou que c’est plus simple dans un travail d’équipe.
La personne désordonnée, elle, ignore la plupart du temps que son désordre gène les autres. La règle à appliquer, en particulier dans un open space, est l’acceptation du désordre tant qu’il n’affecte pas les autres. Dans le cas contraire, place à l’action. La meilleure stratégie consiste à expliquer au désordonné que l’on a eu besoin d’un dossier en son absence (ou de tout autre chose), que la recherche a pris du temps… et s’est révélée infructueuse. C’est l’occasion de mettre en place un système de classement efficace, c’est-à-dire qui convient à tout le monde.
• Les lunatiques
Un jour ils disent bonjour, le lendemain ils vous ignorent. Pourquoi ? Mystère. Ils sont en outre souvent capricieux. Le travail en équipe est difficile en raison de leurs réactions imprévisibles, qui mettent mal à l’aise la plupart des autres.
Les lunatiques sont perçus comme hautains, alors qu’ils sont généralement inquiets et dépassés par les événements. Avec eux, il faut être délicat, présent et attentif. Lorsque le lunatique vous ignore, adressez-lui gentiment la parole, de préférence en l’appelant par son prénom : « Est-ce que je t’ai dit quelque chose qui t’a contrarié ou est-ce que j’étais là au mauvais moment ? » Il sortira de son mutisme et modifiera sensiblement son comportement.
Vive le travail en équipe !
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