L'ENVN et les praticiens libéraux signent deux nouvelles chartes de partenariat

Et de trois ! Après la charte qui unit l'école de Nantes et les praticiens canins du grand Ouest depuis 2002, deux nouvelles conventions ont été signées entre les cliniques équines et bovines de l'établissement et les vétérinaires libéraux, le 20 février. « L'ENVN est la première école vétérinaire à officialiser une charte qui œuvre pour l'amélioration des relations avec la profession », se félicite Dominique Fanuel, directrice adjointe, déléguée aux affaires cliniques. Le but est de définir les bonnes pratiques entre les cliniciens et les enseignants de l'école et les praticiens. L'établissement espère développer l'activité référée, indispensable en particulier à la formation des internes et résidents.

Les signataires se soumettent à un devoir de respect mutuel et s'engagent dans une politique de collaboration active. Dans les groupes de travail et lors des signatures officielles, les libéraux étaient représentés par des membres du conseil régional de l'Ordre, du syndicat des vétérinaires d'exercice libéral de Loire-Atlantique, d'associations nationales de formation continue, dont l'Afvac et l'Avef, et d'associations régionales, au nombre desquelles le GTV départemental, Veto 44 et l'Avel Ouest, une association de praticiens équins constituée pour la défense de leurs intérêts dans le cadre de la rédaction de la charte. Tout confrère qui souhaite référer un cas peut obtenir un formulaire (disponible sur le site web de l'école), devenant ainsi signataire.

Un comité de suivi est institué pour veiller au respect de la charte

Le volet “bovin” de la charte prévoit diverses situations types : demande de l'école pour un exercice d'enseignement dans une exploitation, demande d'un vétérinaire ou d'un éleveur pour que l'école intervienne dans un élevage, hospitalisation de bovins à l'ENVN dans une optique pédagogique ou diagnostique, demande d'accès à des exploitations bovines de la part de l'école dans le cadre d'une activité de recherche. Le volet “équin” prévoit aussi plusieurs cas : consultations non référées et référées, utilisation de la plate-forme d'imagerie médicale, urgences. L'ENVN insiste sur la possibilité, pour les confrères et toute la filière équine, de disposer du centre d'imagerie, qui bénéficie d'une aide financière des opérateurs territoriaux de la filière équine régionale et ne reçoit que les cas référés. « La rédaction de la charte équine a été délicate, car il s'agit d'obtenir la confiance des confrères, dans un secteur où la clientèle est particulièrement “volatile” », témoigne Dominique Fanuel.

Pour veiller au respect des chartes, deux comités de suivi sont instaurés, l'un commun aux deux, l'autre dédié au volet équin. Ils se réuniront respectivement annuellement et deux fois par an au minimum.