L’année 2008 se termine mal pour les ventes en canine, contrairement à la rurale

L’an passé, les ventes des centrales aux ayants droit du médicament vétérinaire ont baissé en volume (- 4,96 %) et ont stagné en valeur, s’établissant à 1,2 milliard d’euros (pet food inclus), selon les statistiques annuelles diffusées par l’Association interprofessionnelle pour l’étude du médicament vétérinaire (AIEMV). Ces résultats sont les plus mauvais jamais publiés pour le secteur canin (+ 1,3 %, à 384 millions d’euros hors pet food), avec une régression des ventes d’antiparasitaires externes (APE). L’explosion, cette année encore, du pet food vétérinaire (+ 11,6 %, à 145 millions) est d’ailleurs plus corrélée à des hausses de prix que de volumes. La crise et la météo défavorable aux puces semblent avoir affecté l’activité canine après, il est vrai, une bonne année 2007 (+ 12 % en canine et + 20 % pour les APE). Par ailleurs, en 2008, le petit marché équin a progressé davantage (+ 5,7 %, à 42 millions) que le marché global (+ 2,7 %, à 1,06 milliard hors pet food).

Les résultats dans les productions animales semblent meilleurs, puisque la croissance est de 3,1 % sur l’année, avec un résultat de 626 millions, sans compter les ventes à l’Etat des vaccins contre la fièvre catarrhale ovine. Néanmoins, l’essor important du marché chez les ruminants (+ 8,6 %) peut être imputé en partie à l’extension incontrôlée de cette maladie et à un bon revenu laitier. A l’inverse, le marché des volailles régresse fortement (- 4,2 % en valeur) et celui du porc stagne (+ 2,1 %).