La France, premier producteur européen de volailles
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Auteur(s) : S. P.
Les restructurations de la filière avicole se sont poursuivies l’an passé, avec une concentration de certains acteurs et la fermeture de plusieurs unités de production et de découpe. La production est globalement stable en France par rapport à 2007, notamment grâce à sa diversification. Dans l’Hexagone, comme dans le reste de l’Europe, le secteur des volailles de chair est dominé par les poulets, qui en représentent 55 % (avec un peu plus de 250 000 tec), en raison de ses avantages techniques (cycle de production court) et des exportations en hausse, notamment vers le Moyen-Orient. La production de dindes occupe toujours 25 % de la production totale, malgré une tendance à la baisse plus marquée que pour les autres productions.
La France conserve son rang de premier producteur de volailles, place qu’elle occupe également pour les dindes et les canards. Elle se place en troisième position pour le poulet. Ce secteur est dominé par le Royaume-Uni et l’Espagne. Par ailleurs, les exportations intracommunautaires françaises sont en léger repli, alors que les importations sont en hausse de 10 %, en raison des prix, restés plus fermes en France que dans les autres pays européens. Elles concernent à 84 % la viande de poulet.
En un an, le prix de vente au détail a augmenté d’environ 10 % pour la viande de volaille, au lieu de 3,6 % seulement pour l’ensemble des viandes, d’après l’Insee. Malgré tout, la consommation est en hausse, essentiellement pour les produits transformés, dont beaucoup sont importés. Les acheteurs privilégient également les produits bon marché. La baisse de consommation carnée est moins palpable pour la viande de volaille, en raison de son prix généralement inférieur à celui des autres viandes. Pour sa part, la consommation d’œufs affiche une légère hausse après plusieurs années de déclin. Leur production reste stable.
Dans le secteur cunicole, la production enregistre une baisse de 5 % entre 2007 et 2008, conformément au souhait de l’interprofession, sans hausse des importations, qui chutent. Le lapin français s’exporte bien, avec une augmentation de 40 % des ventes à l’étranger par rapport à 2007, alors que sa consommation sur le marché national est en diminution de 10 %.
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