« Il n’y a pas d’immobilisme de l’Ordre quant au devenir de la thèse vétérinaire » - La Semaine Vétérinaire n° 1344 du 23/01/2009
La Semaine Vétérinaire n° 1344 du 23/01/2009

Entretien avec Michel Baussier, vice-président du Conseil supérieur de l’Ordre

À la une

Auteur(s) : Nathalie Devos

La Semaine Vétérinaire : Outre son caractère obligatoire pour pouvoir exercer, quel est l’intérêt de réaliser et de maintenir une thèse vétérinaire ?

Michel Baussier : A mes yeux, la thèse représente une belle opportunité de s’investir personnellement dans un travail de recherche sur un sujet donné, qu’il soit bibliographique ou expérimental. Il y a plusieurs années, les élèves n’avaient que peu l’occasion d’effectuer de tels travaux. Certes, les choses ont aujourd’hui évolué.

Pour les vétérinaires qui sortent des écoles vétérinaires françaises, la possibilité d’exercer est conditionnée à la thèse. Ceux qui considèrent que sa réalisation est une perte de temps, voire une corvée, peuvent être frustrés de constater que certains de nos homologues européens ne sont pas soumis à cette obligation, même lorsqu’ils s’installent en France. Aussi, même si l’Ordre a pu paraître attaché à la thèse, qui historiquement a conféré aux vétérinaires le titre de docteur à l’instar des médecins et des pharmaciens, il n’y a pas “d’immobilisme ordinal” quant à son maintien. Il n’est pas impensable d’envisager sa suppression. Nous sommes même particulièrement intéressés par tout commentaire, question ou attente de la profession à ce sujet.

S. V. : Quels seraient les changements envisageables ?

M. B. : Nous sommes dans un contexte européen de libre circulation, ce qui amène naturellement à soulever la question relative à la nécessité de soutenir une thèse pour obtenir le titre de docteur vétérinaire en France. En outre, le cursus vétérinaire français a subi de profondes modifications ces dernières années. Il est aujourd’hui d’une durée de sept ans. Il n’est donc pas inenvisageable d’opter pour un diplôme national dans le cadre d’un cursus “doctorant” plutôt que pour une thèse qui soit l’élément doctorant. Par ailleurs, aujourd’hui la thèse se réalise en général dans un laps de temps assez court, puisqu’elle conditionne le droit à l’exercice. Cela nuit peut-être à sa qualité, donc à son intérêt, ne serait-ce qu’en termes d’investissement personnel.

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