Quelles sont les particularités des urgences à domicile ?

Professionnalisme et confraternité sont nos piliers

Adomvet est une structure d’urgences vétérinaires à domicile qui assure avant tout une prestation de services à destination des confrères, complémentaire des urgences en clinique. Nous travaillons 24 heures sur 24, mais nos visites se concentrent surtout la nuit et les week-ends. Nous assurons une permanence téléphonique pour les praticiens, personnalisée ou non, via des transferts d’appels. Un vétérinaire régulateur est responsable de la plate-forme téléphonique et de l’organisation des déplacements. Si le propriétaire de l’animal souhaite une intervention, ses coordonnées sont transmises à l’un des vétérinaires d’astreinte. Le compte rendu d’intervention est laissé au client et une copie est envoyée dans la nuit au praticien traitant.

Les urgences qui nécessitent une hospitalisation immédiate sont redirigées, dès l’appel du propriétaire, vers une structure prédéfinie par le vétérinaire traitant. Nos interventions donnent lieu à une hospitalisation dans moins de 5 % des cas. Notre travail, à domicile, consiste à effectuer des examens cliniques complets et rigoureux, des examens complémentaires simples, ainsi que les premiers soins pour assurer le confort de l’animal et rassurer le propriétaire.

Notre structure s’est fait connaître via les confrères, qui nous ont accordé leur confiance en nous référant leurs urgences. Notre activité est fondée sur une logistique réfléchie et rigoureuse. Cela permet aux praticiens partenaires d’améliorer leur qualité de vie, autant professionnelle que privée, et de faire profiter leur clientèle d’un service supplémentaire. L’utilisation de notre plate-forme téléphonique permet de professionnaliser l’image de la clinique et de notre métier. Professionnalisme et confraternité sont les piliers de notre service.

L’organisation doit être solide

L’exercice d’urgentiste à domicile est particulier, dans le sens où nous n’intervenons que “ponctuellement” dans l’histoire d’un animal. Il n’y a donc pas ou peu de suivi. Le fait de travailler 24 heures sur 24 impose une organisation solide, pour prévoir suffisamment de temps de repos, tout en étant capable de répondre à la demande lors des périodes “chaudes”. Nous avons beaucoup plus d’appels entre 19 h et 1 h du matin. Durant ce laps de temps, un second vétérinaire prend sa garde, en complément du premier s’il est débordé. D’avril à septembre, il est fréquent que les deux praticiens soient en visite en même temps, avec parfois plusieurs autres en attente.

Dans la région marseillaise, nous travaillons en étroite collaboration avec l’ensemble des confrères, dont la plupart font partie du tour de garde syndical. Certains assurent effectivement la garde, d’autres sont d’astreinte, mais sont joignables toute la nuit. Nous assurons ainsi leurs urgences en première ligne, et nous ne les appelons que pour une hospitalisation indispensable.

Notre numéro est diffusé largement par nos confrères et via les médias classiques : journaux locaux, Internet, renseignements téléphoniques. Et à l’issue de six ans d’activité, le bouche à oreille est de plus en plus efficace. Les motifs d’appel, comme en médecine humaine, relèvent parfois de l’urgence vitale (détresse respiratoire, accident de la voie publique), mais ils sont généralement moins graves. Nous intervenons souvent pour des boiteries, des parésies postérieures, des troubles digestifs, etc.

Le principal avantage d’un tel d’exercice, outre un sentiment de liberté, est l’emploi du temps. Nous avons plus de temps libre qu’en clinique, ce qui est appréciable quand on a des enfants !

Une relation de confiance avec les structures de la région

Vetoadom intervient en région parisienne. Nous nous positionnons uniquement sur le créneau des urgences.

Notre activité repose sur la relation de confiance établie entre les cabinets et cliniques de la région et notre équipe.

Nous prenons en charge l’ensemble des besoins de ces structures pendant les heures de fermeture. Cela va de l’accueil téléphonique à l’intervention au domicile en passant par les demandes de renseignements et le transport des urgences complexes vers les structures compétentes.

Nous n’avons pas de possibilité d’accueil propre et nous renvoyons systématiquement le client vers son praticien traitant, ce qui rend impossible le détournement de clientèle, même involontaire. Dans notre exercice, pas besoin d’une plaque ou d’avoir “pignon sur rue” ; nous n’existons que par les confrères.

L’intérêt de cet exercice réside dans le contact avec des propriétaires souvent reconnaissants vis-à-vis des vétérinaires qu’ils reçoivent, et surtout dans la grande variété des cas cliniques à traiter et la diversité des situations à vivre. Nous pouvons intervenir pour soigner une griffe arrachée, un abcès ou un ulcère de la cornée, traiter une intoxication, réduire une luxation ou – un cas récent – pratiquer une césarienne sur une brebis !

Je ne m’ennuie jamais. Les horaires sont certes contraignants, l’exercice est restrictif dans la mesure où il est difficile de suivre les cas jusqu’au bout, et le plateau technique est incomplet. Mais ces inconvénients sont largement compensés par le plaisir d’exercer en urgence et à domicile.