Les signes radiographiques peuvent être trompeurs - La Semaine Vétérinaire n° 1326 du 12/09/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1326 du 12/09/2008

Syndrome de la queue de cheval du berger allemand

Formation continue

ANIMAUX DE COMPAGNIE

Auteur(s) : Ph. Z.

La radiographie n’a aucune valeur diagnostique ni prédictive lors d’un syndrome de la queue de cheval, d’après une équipe(1) de l’université de Zurich (Suisse). Ce syndrome, débilitant et douloureux, induit également des conséquences financières lorsqu’il concerne un chien de travail. Ainsi, 27 % des trente-trois bergers allemands de l’étude sont mis à la retraite ou voient leur activité réduite.

Les symptômes les plus fréquents incluent une boiterie ou une faiblesse des membres postérieurs, des difficultés à sauter et une douleur lombaire chez ces chiens âgés en moyenne de sept ans. La douleur est suscitée lors de la palpation ou de l’hyperextension de la région lombo-sacrée. Diverses affections orthopédiques sont simultanément découvertes : fibrose du muscle semi-tendineux, hernie discale thoraco-lombaire, rupture du ligament croisé antérieur, arthrose du coude ou encore dysplasie de la hanche. Les signes radiologiques présents sont une calcification du disque L7-S1, une sclérose des extrémités des vertèbres L7 et S1, une spondylodisciste, une minéralisation dans le canal rachidien ou encore une vertèbre transitionnelle. La présence d’une “marche” entre L7 et S1 est parfois constatée : elle représente une subluxation de S1 ventralement à L7. Au final, rien n’indique que le syndrome de la queue de cheval puisse être prévu sur la base de signes radiologiques. Ainsi, des chiens sans aucun symptôme neurologique présentent tout autant de dégénérescence de la région lombo-sacrée. En fait, les changements radiologiques peuvent survenir avant, pendant ou même après l’apparition des signes cliniques de la queue de cheval. Les chiens qui présentent des symptômes discrets peuvent continuer leur activité. Il est difficile de savoir si cela provient d’une tolérance supérieure à la douleur ou de leur tempérament. Les auteurs concluent que le test diagnostique idéal pourrait être un marqueur génétique ou l’imagerie par résonance magnétique.

  • (1) F. Steffen et coll. : « A follow-up study of neurologic and radiographic findings in working german shepherd dogs with and without degenerative lumbosacral stenosis », Javma, 2007, vol. 231, n° 10, pp. 1529-1533.

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