Qu’attendez-vous de votre premier emploi d’été dans le domaine vétérinaire ? - La Semaine Vétérinaire n° 1323 du 11/07/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1323 du 11/07/2008

Entre nous

FORUM

Avoir une approche pratique du métier

Karine Durrey, étudiante en première année à l'ENVA.

Pendant trois semaines en août, je vais travailler comme auxiliaire dans une clinique canine, à Asnières (Hauts-de-Seine), à un rythme de 31 heures par semaine. J’ai trouvé cet emploi en épluchant les pages jaunes et en appelant toutes les cliniques que je trouvais ! Les horaires sont de l’ordre de 14 h à 20 h et d’un samedi sur deux. Il s’agira surtout de vendre des croquettes, d’accueillir les clients et d’aider à la contention. J’attends de cette première expérience de pouvoir mieux appréhender le contact avec les clients. Le but est surtout d’avoir une approche pratique du métier, étant donné que nous ne touchons pas d’animaux en première année d’étude, ainsi que de mieux connaître les différents médicaments, pour être plus efficace lorsque je commencerai l’enseignement pratique à l’école. Je compte également sur les périodes creuses de la journée pour profiter de l’expérience des vétérinaires.

Pour me préparer, mes employeurs vont me faire travailler deux matinées avec une auxiliaire qui a de l’expérience. J’y vais donc sans appréhension. En outre, je me suis informée des questions classiques que pourraient me poser les clients (sur les vaccins ou les vermifuges, par exemple). Si ce travail me plaît, j’aimerais prolonger cette activité pendant l’année scolaire, les week-ends et les nuits.

Apprendre les gestes quotidiens

Anthony Thibaud, étudiant en première année.

Je vais passer en 2e année à la rentrée prochaine. Je m’apprête à aller travailler en août comme auxiliaire dans une clinique vétérinaire mixte située à Massiac (Cantal). J’ai trouvé cet emploi en mai dernier, alors que je débutais mes recherches (un peu tardivement…). J’ai eu la chance d’entendre parler de ce poste vacant par des élèves de 3e année. Ils avaient déjà travaillé dans ladite clinique, dans les mêmes conditions, et ne tarissaient pas d’éloges, par exemple à propos des tâches confiées aux étudiants qui leur permettent de progresser, ou encore de l’ambiance, du logement offert, etc. J’espère apprendre beaucoup du point de vue pratique (manipulations et gestes quotidiens du vétérinaire). Je compte également découvrir de nombreuses notions théoriques pas encore abordées en cours, ainsi que mettre en pratique celles étudiées, mais qui restent purement théoriques. Enfin, j’espère obtenir un bon aperçu du quotidien des auxiliaires, afin de savoir travailler plus tard à leurs côtés dans les meilleures conditions. Je ne me prépare pas à ce travail de manière spécifique, je me renseigne seulement sur ce métier auprès de ceux qui le connaissent et l’ont pratiqué.

Les appréhensions que je peux avoir sont relatives à l’intégration dans une équipe inconnue, ou encore aux tâches qui me seront demandées. Mais j’ai tout de même déjà confiance en cette équipe, qui paraît fort sympathique, et en ma forte motivation !

Une expérience qui m’apportera de l’assurance lors de mes premières consultations

Hélène Tiberghien, étudiante en première année à l'ENVA.

Actuellement en 1re année, j’ai décidé de travailler en tant qu’assistante vétérinaire dans une clinique parisienne. Les étés précédents, j’étais animatrice pour enfants en colonie ou en centres aérés, mais j’ai eu envie, cette année, d’une approche pratique du métier de vétérinaire en clinique canine. En effet, en première année, nous avons principalement des cours théoriques et fort peu de pratique (sauf les délicieuses dissections !).

J’ai particulièrement hâte d’être en contact avec la clientèle et d’identifier ses besoins pour pouvoir y répondre au mieux, mais aussi d’assister les opérations, et de me frotter au fonctionnement de la clinique. J’ai déjà travaillé quelques samedis, à un rythme sans répit, et cela m’a beaucoup plu.

Je dois avouer que j’appréhende toujours un peu lorsqu’un client demande tel médicament et que je me retrouve seule, face à l’énorme pharmacie, où le fameux médicament s’est sournoisement caché tout au fond. Ou encore au téléphone, quand le client dit « j’ai une petite question à vous poser… », laquelle peut aller de la simple prise de rendez-vous (facile) à un avis de professionnel (« ne quittez pas, je vais me renseigner… »). Malgré ces petites angoisses, ce sera de toute façon une expérience enrichissante et qui m’apportera de l’assurance pour mes premières consultations, le moment venu.

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