L’ANIMAL VOYAGEUR DOIT MONTRER PATTE BLANCHE - La Semaine Vétérinaire n° 1323 du 11/07/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1323 du 11/07/2008

À la une

Auteur(s) : Emmanuelle Masson

A l’approche des vacances estivales, les cliniques voient bien souvent affluer les propriétaires avec leur lot de questions sur les formalités à remplir avant le départ. En tant que professionnel de la santé et du bien-être animal, il est important pour le vétérinaire de se tenir au courant des modalités de voyage pour les espèces de compagnie, quelle que soit la destination…

Si partir à l’étranger suscite toujours des interrogations chez les propriétaires d’animaux de compagnie, séjourner en France peut également créer des surprises. Malgré la survenue de cas de rage sur notre territoire au cours de l’année passée, la vaccination antirabique n’est plus obligatoire dans l’Hexagone, hormis pour les chiens de première et deuxième catégories. Néanmoins, la réglementation nationale n’empêche pas les transporteurs aériens ou maritimes d’obliger leurs clients à vacciner leur compagnon de voyage contre la rage. Ainsi, même si cette vaccination n’est plus imposée pour se rendre du continent en Corse et dans les départements d’outre-mer, Air France et la SNCM continuent de réclamer un certificat valide au moment de l’embarquement. De la même manière, il convient de rappeler que la vaccination antirabique n’est plus obligatoire dans les campings français, mais fortement conseillée compte tenu de la méconnaissance de l’évolution de la réglementation par certains professionnels du tourisme. Mieux vaut alors conseiller au propriétaire de contacter le lieu de destination afin de s’informer des règles particulières qui doivent y être respectées en la matière.

Partir à l’étranger avec un animal ne s’improvise pas

Dans le cas d’un voyage à l’étranger, la vaccination antirabique est obligatoire, ainsi que la détention d’un passeport européen.

La vaccination contre la rage concerne les animaux de plus de trois mois. Concernant sa certification, plusieurs modalités sont possibles pour les chiens, les chats et les furets durant une période transitoire. Les “anciens” Cerfas, qui ne devraient pas survivre à 2008, peuvent être utilisés jusqu’au 31 décembre prochain, ce qui laisse aux vétérinaires la possibilité de liquider leurs stocks. Il est en outre utile de rappeler aux propriétaires que tous les chiens doivent normalement être identifiés, depuis la loi du 6 janvier 1999, et que le certificat n’est valable que si l’animal est identifié. Au niveau des moyens d’identification, le tatouage cohabite encore avec la micropuce électronique, alors que cette dernière deviendra l’unique dispositif autorisé à partir de l’été 2011. Dans ce domaine, la tendance en France est bonne, puisque le tatouage traditionnel cède désormais la première place aux transpondeurs. Pour les étiquettes autocollantes, qui sont d’ores et déjà à apposer dans le passeport pour certifier la vaccination antirabique, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) autorise leur utilisation jusqu’à la fin de l’année et réfléchit à une réévaluation de leur emploi afin de pérenniser le système à l’horizon 2009. La dernière solution est d’apposer directement la vignette du vaccin dans le passeport, à condition de tenir un registre reprenant le numéro du passeport, celui de l’identification, celui du lot et la date de la vaccination.

Dans un souci d’harmonisation avec les autres pays de l’Union européenne, il a été décidé, avec l’avis favorable de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), de réduire le délai entre la primovaccination antirabique des carnivores domestiques et la date à partir de laquelle elle est considérée comme en cours de validité. Ainsi, le délai nécessaire pour une primovaccination valide est aujourd’hui de vingt et un jours après la fin du protocole de vaccination (conformément à la décision 2005/91/CE de la Commission du 2 février 2005), au lieu de trente auparavant.

Le passeport européen est désormais bien entré dans les habitudes

Le passeport a accru la mobilité des chiens, des chats et des furets au sein de l’Union européenne. D’ailleurs, ce document est de plus en plus le carnet de santé initial, compte tenu de l’origine étrangère de nombreux chiots achetés en animalerie. République Tchèque, Belgique, Slovaquie, Pays-Bas, etc., les provenances sont variées. La difficulté pour le praticien est donc surtout de connaître la spécificité du pays dans lequel se rendent maître et animal afin d’engager les procédures nécessaires. Des exigences particulières existent dans le cadre de l’arrivée de carnivores domestiques en Grande-Bretagne, en Irlande, en Suède, à Malte et en Finlande. Ainsi, les animaux doivent être âgés d’au moins trois mois et être identifiés (seul le transpondeur est autorisé) pour pouvoir suivre leur maître en Irlande, à Malte et au Royaume-Uni. En outre, un traitement contre les tiques et l’échinococcose (à base de praziquantel) doit être réalisé vingt-quatre à quarante-huit heures avant le départ et certifié par un vétérinaire. Un titrage sérique, dont le résultat est égalousupérieurà0,5 UI/ml d’anticorps neutralisants antirabiques, est également à effectuer. Un délai d’au moins six mois est nécessaire entre la prise de sang et le déplacement, et d’au moins trente jours après la vaccination antirabique. Un seul titrage, même ancien, reste suffisant, à condition que tous les rappels vaccinaux aient été effectués à temps.

Pour la Suède, un titrage sérique avec un résultat égal ou supérieur à 0,5 UI/ml doit aussi être obtenu, mais la prise de sang est alors à effectuer entre cent vingt jours et un an après la vaccination. Un traitement contre l’échinococcose (praziquantel) est nécessaire moins de dix jours avant le départ. Pour sa part, la Finlande impose un traitement antiparasitaire identique, mais moins de trente jours avant le déplacement. Enfin, la Norvège demande deux traitements : l’un moins de dix jours avant le départ, l’autre moins de sept jours après l’arrivée.

Des règles particulières selon le mode de transport choisi (voiture, train ou avion)

Pour le trajet lui-même, s’il s’effectue en voiture, les conseils usuels à réitérer sont de respecter des pauses régulières (toutes les deux heures) afin au minimum d’abreuver l’animal, et de ne jamais le laisser à l’arrêt en voiture si la température est élevée (même à l’ombre).

Moins problématique du point de vue administratif, le voyage en voiture nécessite néanmoins certaines précautions. Les animaux peuvent en effet représenter un danger pour les occupants du véhicule en cas d’accident, en venant percuter les sièges avant. Le port de la ceinture de sécurité est fortement conseillé pour les chiens (voir photo), tandis qu’il est plus prudent de placer la cage de transport du chat en partie basse, voire fixée à l’une des ceintures. En outre, il convient d’éviter le voyage la truffe au vent, ainsi que les courants d’air, sources possibles de conjonctivite ou de trachéite.

Avant de prendre le train ou l’avion, tout animal de compagnie devra passer sur la balance. C’est en effet selon son poids que l’addition sera plus ou moins lourde pour le propriétaire. Ainsi, les carnivores domestiques – nouveaux animaux de compagnie (Nac) inclus – peuvent voyager en train s’ils pèsent moins de 6 kg, dans un panier ou une caisse (45 x 30 x 25 cm au maximum), et après avoir acquitté la somme de 5,10 €. Un chien plus gros pourra voyager aux côtés de son maître, mais à condition d’être muselé et tenu en laisse. Il faut alors payer 50 % du prix d’un billet standard de seconde classe, même pour un voyage en première. Ce paiement n’autorise pas l’animal à occuper une place assise, tout juste a-t-il le droit de se tenir aux pieds ou près de son maître. Avant de s’installer, il revient au propriétaire de vérifier auprès des autres passagers qu’ils acceptent la présence de son animal, car elle ne peut leur être imposée, même si le billet est payé… Pour un voyage en voiture-lit, un compartiment exclusif doit être réservé. La présence d’un chien éduqué pour accompagner les personnes handicapées ou d’un guide d’aveugle n’entraîne pas de facturation supplémentaire et le port de la muselière n’est pas requis. Le voyageur qui ne dispose pas de titre de transport pour son animal de compagnie de plus de 6 kg s’expose à une amende de 25 €. Et si un procès-verbal est dressé, il lui en coûtera 28 € de plus pour les frais de dossier.

En outre, les formalités ne sont pas uniformes en Europe : sur les trains Eurostar, les animaux (excepté les chiens guides) sont interdits. Le transport d’animaux n’est pas non plus autorisé en Norvège, en Finlande, en Irlande et en Yougoslavie. Ils peuvent en revanche monter dans les trains Thalys (prix forfaitaire de 7,60 €). En Espagne, les animaux sont admis dans les compartiments-lits uniquement. En Allemagne, les chiens dangereux ne sont pas admis à bord des trains. En Italie, les chiens sont interdits dans les trains Eurostar Italia.

En avion, selon les compagnies, l’animal voyagera en cabine ou en soute chauffée et pressurisée. Quant aux prix, ils varient aussi, forfaitaires ou au poids, à la discrétion des transporteurs. A titre d’exemple, sur les vols Air France ou KLM, si l’animal pèse moins de 4 kg, il pourra accompagner son maître en cabine. Pas question cependant de lui permettre de se dégourdir les pattes, il devra rester dans sa cage ou son sac. Les autres (jusqu’à 75 kg) voyageront en soute dans une caisse spéciale à acheter dans une animalerie ou directement à l’aéroport (entre 80 et 220 € suivant sa taille). Chez KLM, les tarifs varient de 150 à 900 € selon le poids de l’animal et de la cage. Chez Corsair, des forfaits s’appliquent : pour l’océan Indien, le transport d’un animal revient environ à 50 c en cabine et à 90 € en soute ; pour les Caraïbes, à 40 € en cabine et à 70 € en soute. Dans tous les cas, le transport des animaux n’est pas inclus dans la franchise “bagages”.

Dans le cadre du Pet Travel Scheme, l’Irlande impose d’emprunter une compagnie agréée, d’atterrir à Dublin et de faire voyager l’animal dans la soute… Mieux vaut contacter la compagnie aérienne ou maritime choisie pour connaître précisément les dispositions d’un transport avec son animal.

Sensibiliser aux maladies qui sévissent dans certaines régions

Avant de plier bagage, les propriétaires se tournent aussi vers le praticien pour connaître les dangers sanitaires de leur destination. Que le séjour soit prévu en France ou à l’étranger, il mérite autant de soin dans sa préparation. Pour prévenir les maladies infectieuses et parasitaires, quelques conseils basiques peuvent être rappelés par le vétérinaire.

L’animal doit ainsi être à jour de ses vaccinations, certains pays comme la Turquie ou la Norvège exigeant d’autres valences que la rage. En cas de destination plus exotique, le praticien peut s’aider du site Anivoyage (www.vet-alfort.fr/ressources/anivoyage) réalisé à partir de la thèse de notre consœur Elodie Caruel(1).

Le changement d’environnement peut d’ailleurs être l’occasion d’envisager de nouvelles protections, contre la leptospirose et la piroplasmose par exemple, chez un chien habituellement peu concerné par ces maladies. Cette année, les propriétaires de chiens ont été particulièrement sensibilisés au développement de la zone d’endémie de la leishmaniose, notamment par le laboratoire Intervet et son Scalibortour. Alors qu’il n’existait encore récemment que deux foyers de leishmaniose canine (l’un dans le Languedoc-Roussillon, l’autre en Provence-Alpes-Côte d’Azur), ces régions constituent désormais unseul et unique foyer formé par le triangle Andore-Nice-Lyon. L’affection s’intensifie dans la Drôme, l’Ardèche, en Lozère et dans l’Aveyron. La Haute-Vienne et la ville de Limoges sont également touchées. Le développement de l’utilisation de colliers ou de spot-on efficaces contre les moustiques, l’usage de répulsifs, voire d’une moustiquaire, la limitation des sorties au crépuscule et aux abords des points d’eau sont autant de conseils que le vétérinaire peut donner à ses clients. Par ailleurs, l’inspection du pelage au retour des promenades permettra d’ôter les éventuels tiques et épillets. Un dépliant peut être proposé afin d’aborder les sujets comme le coup de chaleur, le mal des transports, les lésions des coussinets, la décompensation cardiaque, tout en rappelant le numéro de la clinique lors de problème (sauf en cas de fermeture). En outre, il peut être utile de conseiller au propriétaire d’emporter une trousse de soins avec une pince à tiques, un antiseptique, des pansements, mais aussi avec les traitements en cours et les ordonnances correspondantes, ainsi que de prévoir l’aliment en cas de régime spécifique.

Ils reviennent avec nous… en provenance de pays tiers

En cas de départ hors d’Europe, il convient de ne quitter le territoire communautaire qu’avec un animal identifié, valablement vacciné contre la rage et présentant un résultat favorable au titrage. Toutes ces informations sont, bien entendu, reportées sur le passeport.

En revanche, pour pouvoir revenir en France avec un nouvel animal, en provenance de pays tiers où la rage est maîtrisée (voir encadré ci-contre), il doit être identifié (tatouage ou micropuce) et correctement vacciné contre la rage depuis plus de trois semaines. Un certificat de bonne santé, conforme au modèle officiel(2), doit être établi par un vétérinaire du pays d’origine. Si l’animal provient d’un pays tiers où la rage n’est pas maîtrisée, un test sérologique antirabique doit être réalisé dans un laboratoire agréé par l’Union européenne au moins trois mois avant l’arrivée sur le sol européen.

Quant au cas d’un animal de moins de trois mois, il est particulier :

- s’il vient d’un pays de l’Union, il doit être titulaire d’un passeport et être accompagné de sa mère, ou n’avoir jamais été déplacé de son lieu de naissance ni avoir eu de contact avec la faune sauvage susceptible d’avoir été exposée à la rage ;

- s’il vient d’un pays tiers indemne de rage, il doit être accompagné de sa mère, dont la vaccination antirabique est en cours de validité ;

- s’il vient d’un pays tiers non indemne de rage, il ne peut pas être importé avant l’âge de sept mois.

Plusieurs modes de garde avec des garanties à vérifier

Pour le propriétaire peu prévoyant qui souhaitait emmener son chien (ou son chat, voire son furet), ne consulter son vétérinaire que quelques jours avant le départ risque d’aboutir à la recherche d’un mode de garde. La solution la plus répandue pour faire garder son animal de compagnie reste de le confier à la famille, à un voisin, à un ami. Rongeurs, poissons, oiseaux, voire chat ou chien peuvent ainsi rester au domicile. Ils seront promenés, nourris et abreuvés lors d’un passage idéalement quotidien de la personne chargée de s’en occuper. Sur un plan juridique, le propriétaire reste alors responsable de son animal et des éventuels dommages qu’il pourrait commettre. Si l’animal est hébergé chez une personne, le transfert de sa garde est reconnu. Le gardien occasionnel fera alors bien de contrôler les garanties proposées par son assurance en responsabilité civile (incluse le plus souvent dans le contrat multirisque habitation). Si l’animal est confié, contre rémunération, à une pension ou à une famille d’accueil, le transfert de garde est évident à démontrer. Ces structures se doivent d’être assurées. Si le propriétaire opte pour une garde à domicile, l’un des avantages d’une association est d’inclure le plus souvent dans sa cotisation la souscription à une assurance qui couvre, entre autres, les dommages concernant les animaux. Les garanties sont toutefois à contrôler. Le vétérinaire traitant est concerné dans la mesure où il est amené à soigner l’animal durant sa mise en garde. Quelle que soit la solution de garde choisie par le propriétaire, le carnet de santé et les coordonnées du vétérinaire habituel seront laissés au gardien de l’animal. Si le chien reçoit un traitement particulier, comme une thérapie au long cours contre une maladie chronique, l’administration des médicaments sera en outre expliquée.

  • (1) « Création d’un site Internet destiné aux propriétaires de chiens et de chats désirant voyager à l’étranger : formalités, risques infectieux encourus à destination et mesures de prévention », thèse ENVA, 2006, n° 55.

  • (2) Modèle publié au Journal officiel de l’Union européenne L358 du 3/12/2004 et disponible sur le site www.douane.gouv.fr

  • Le laboratoire Idexx-Vet France est également homologué,mais pas pour toutes les destinations (Japon,par exemple). Il est donc important de se renseigner avant l’envoi du prélèvement.

Test sérologique agréé

Quatre laboratoires d’examens sont agréés en France pour le test rabique, quelle que soit la destination.

• Agence française de sécurité sanitaire des aliments de Nancy : Domaine de Pixérécourt, BP 9 - 54220 Malzéville. Tél. : 03 83 29 89 50, fax : 03 83 29 89 59.

• Laboratoire vétérinaire départemental de Haute-Garonne : 76, chemin Boudou 31140 Launaguet. Tél. : 05 62 79 94 20, fax : 05 62 79 94 30.

• Laboratoire départemental de la Sarthe : 128, rue de Beaugé - 72018 Le Mans Cedex 2. Tél. : 02 43 39 95 70, fax : 02 43 39 95 80.

• Laboratoire départemental d’analyses du Pas-de-Calais : Parc de Hautes Technologies des Bonnettes, 2, rue Genévrier - 62022 Arras Cedex 2. Tél. : 03 21 51 46 54, fax : 03 21 71 48 55.

E. M.

La SNCF taxe tous les animaux !

En mai dernier, un instituteur transporteur d’escargots dans un TGV entre Avignon et Paris vécu une drôle de mésaventure : au lieu de les considérer comme un bagage à main, le contrôleur a considéré ces bêtes à cornes enfermées dans une boîte comme des animaux de compagnie. Et en l’absence de billet pour les gastéropodes, un procès-verbal de 5,10 € a été dressé… « C’est la règle », a rappelé avec sérieux Mickaël Diradourian, attaché de presse régional de la SNCF. Devant le ridicule de la situation, l’amende a finalement été annulée…

E. M
Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à nos Newsletters

Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné à La Semaine Vétérinaire, retrouvez
votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr