L’ENVL réunit praticiens et étudiants pour une révision générale en “rurale”

Avec l’objectif de redynamiser l’exercice dans les campagnes, une première journée de « cas cliniques en pratique rurale » s’est déroulée à Lyon, le 3 avril. Vingt-huit praticiens et de nombreux étudiants ont suivi cette session, organisée par l’ENVL, associée aux Groupements techniques vétérinaires de Rhône-Alpes, d’Auvergne et de Bourgogne. Praticiens et enseignants ont présenté huit cas cliniques sur les mammites, le syndrome de la “vache couchée”, la listériose, les intoxications, etc. Notre confrère Pierre-David Gras (Chabeuil, Drôme) a ainsi décrit un épisode de mortalités dans un élevage de dindes. Outre la nouveauté représentée par cette approche de l’élevage industriel, l’étude de ce cas de mortalités, qui semblaient de prime abord contrôlées par un traitement antibiotique, a illustré l’évolution diagnostique vers une suspicion de botulisme. L’étiologie de cette maladie a permis d’évoquer la pathogénie de la toxine botulinique. Le professeur Théodore Alogninouwa a rappelé que son absorption directe est à l’origine d’une intoxination. La toxine se développe antérieurement, parfois dans un cadavre. Elle est ensuite diffusée via des asticots, voire des vers de terre.

Cette première journée a remporté un réel succès grâce à la richesse des échanges. Les organisateurs espèrent renouveler l’expérience et encourager la venue de tous les vétérinaires soucieux de développer leurs connaissances en matière de diagnostics différentiels.