L’an passé, aucun élevage n’était viro-positif pour l’influenza H5 ou H7 faiblement pathogène

Le bilan de l’enquête relative à l’influenza aviaire, réalisée en France l’an passé par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), vient d’être rendu public⁽¹⁾. Les résultats de cette étude, qui a concerné mille cent quatre-vingt-quinze élevages, révèlent que les cinquante et une suspicions d’influenza aviaire faiblement pathogène (H5 ou H7) sont finalement infirmées (^{voir tableau}).

Deux types de mesures ont été appliqués dans les élevages suspects, selon la présence ou non du lot séropositif sur le site. Dans le premier cas, un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) a été instauré et une enquête épidémiologique réalisée.

Des prélèvements complémentaires ont été effectués en vue d’une recherche virologique (vingt écouvillons cloaquaux et vingt autres trachéaux pour l’analyse PCR des souches H5 ou H7). Dans le second cas de figure, l’application des dispositions de biosécurité a été vérifiée, ainsi que les méthodes de nettoyage et de désinfection mises en œuvre entre les lots. La note de service relative à l’enquête sur l’influenza aviaire cette année est en cours de réalisation. Elle devrait commencer au début du deuxième trimestre et s’achever avant la fin du trimestre suivant.

Les virus faiblement pathogènes sont désormais inclus dans la surveillance

Les enquêtes concernant la surveillance de l’influenza aviaire en élevage avicole sont réalisées chaque année depuis2002dans chacun des Etats membres de l’Union, par décision de la Commission européenne. Elles incluent désormais les virus faiblement pathogènes dessous-typesH5etH7, qui figurent dans la définition de la maladie depuis l’adoption du chapitre du Code zoosanitaire de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur l’influenza aviaire, en mai 2006, et la directive 2005/ 94/CE, transposée dans le droit national par l’arrêté du 18 janvier dernier. Ces deux textes constituent en effet le nouveau cadre juridique de la maladie. Les mesures communautaires et internationales soulignent l’importance de la détection et de la lutte contre les foyers d’influenza aviaire faiblement pathogène provoqués par les sous-types H5 et H7 chez les volailles et les autres oiseaux captifs, pour empêcher leur propagation et prévenir le risque d’une mutation en souches hautement pathogènes.

• (1) Note d’information DGAL/SDSPA/02008-8009 du 26/3/2008.