Entre nous
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : Nathalie Devos
Téléthon, Amnesty International, Médecins sans frontières, Agronomes et vétérinaires sans frontières, Les Restos du cœur : voici les principales associations auxquelles 63 % des confrères et des consœurs interrogés via un récent sondage sur Planete-vet déclarent faire des dons. Ce taux est presque similaire à celui que révèle une étude d’Acxiom(1). Selon cette dernière, 61,4 % des foyers français disent avoir effectué un don l’an passé. Cet élan solidaire avait déjà été mis en avant par le Centre d’études et de recherches sur la philanthropie (CerPhi) qui, en 2006, évaluait le montant global des dons à trois milliards d’euros.
La répartition des dons s’opère en faveur de la recherche médicale, selon l’étude d’Acxiom. Ainsi, 46,1 % des donateurs, sur les 61,4 %, se mobilisent pour cette cause. Le baromètre 2007 de la générosité en France, publié par la Fondation de France, confirme cette tendance. L’aide aux personnes en difficulté et les services sociaux, ainsi que le soutien aux pays en développement, sont les autres domaines dans lesquels les citoyens se montrent les plus généreux. Pour leur part, l’environnement et la protection des animaux rassemblent peu les donateurs (respectivement 4 % et 1 %).
La compassion pour ceux qui souffrent est la principale motivation du don d’argent (pour 41 % des personnes), souligne le baromètre de la générosité. Toutefois, elle diminue parallèlement à la hausse du revenu et du niveau d’éducation. Le devoir arrive en deuxième position des raisons qui poussent les Français à sortir leur porte-monnaie (28 % des donateurs). Viennent ensuite le sentiment d’être privilégié (24 %) et l’intérêt (aider pour pouvoir être aidé en retour si besoin, 23 %).
La fidélité à des organismes connus a de nouveau prédominé l’année passée, selon le baromètre de la générosité. L’envie spontanée d’aider une organisation sans sollicitation particulière est en hausse depuis trois ans. Dans le même temps, l’impact des grandes campagnes nationales, de type Téléthon, sur les donateurs a continué de décliner l’an dernier, comme celui des spectacles et des fêtes à dimension caritative. En outre, le prélèvement automatique, qui limite l’affluence de courriers de sollicitation, effectue une percée significative. Ces phénomènes concomitants peuvent être le signe d’un rejet de l’injonction extérieure et collective à donner, en même temps que d’un souhait de rationaliser sa générosité et d’en reprendre le contrôle, concluent les auteurs de l’étude.
La solidarité oui, l’assistanat institutionnalisé non
Je donne en priorité aux associations à destination des animaux : chiens guides d’aveugle, Vétérinaires sans frontières, Ligue de protection des oiseaux. Pour le reste, je m’abstiens dorénavant, en raison de la part croissante des prélèvements obligatoires. Quand je constate que Les Restos du cœur de ma commune ne trouvent aucun volontaire, parmi leurs bénéficiaires, qui ait le temps de venir ramasser des kilos de pommes dans mon verger, ou quand je pense que la moitié du budget de ma région est consacré à la solidarité, j’estime que cela suffit comme ça ! La solidarité oui, l’assistanat institutionnalisé non !
Philippe BoudartJe donne aussi beaucoup de mon temps
Je fais des dons en priorité aux associations qui luttent contre la pauvreté dans le monde. Mais je donne aussi beaucoup de mon temps et j’offre mes services pour les associations de protection de la nature (accueil, diagnostic et soins gratuits aux animaux sauvages autochtones en détresse, réunions diverses) et de protection animale (conseils et réduction substantielle, supérieure à nos marges et à notre résultat global).
Jean-Marie PéricardUn choix selon l’efficacité prouvée
Il y a pléthore de causes qui méritent d’être soutenues, mais comment choisir ? N’ayant pas l’âme d’une héroïne qui porte sur ses épaules l’avenir de l’humanité, je préfère agir à une échelle plus modeste. Je m’efforce d’abord d’avoir le geste généreux envers ceux qui m’entourent, puis de donner aux associations dont je connais des membres ou des bénéficiaires. En dernier lieu, je retiens les quelques géants qui, parmi les organisations non gouvernementales, ont prouvé leur efficacité depuis le temps qu’ils œuvrent.
Isabelle GoessaertNouveau : Découvrez le premier module
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