Plus de cinq cents participants au gala vétérinaire 2007

Marbre, lustres et tenue de soirée exigée, rien n’aura manqué pour faire de l’édition 2007 du gala vétérinaire une soirée de prestige. Dès 22 h, le 1^er décembre dernier, les participants ont pu découvrir le cadre magnifique des festivités : les salons Vianey, sur la rive droite de la Seine. C’est avec une coupe de champagne que les étudiants alforiens organisateurs ont accueilli les participants, dont le directeur de l’école, notre confrère Jean-Paul Mialot, ainsi que deux de ses directeurs délégués, Christophe Degueurce et Pascal Fayolle.

L’entrée dans la salle de danse en a laissé plus d’un sans voix, comme transportés dans le palais des glaces du château de Versailles. S’il n’y avait pas eu le concert de rock du groupe des jeunes de l’association Mixart, les lumières stroboscopiques et les cocktails au Malibu, les invités auraient pu se croire à une réception royale. Séparée par des rideaux de velours, la terrasse attenante offrait également quelques surprises. Un magicien attendait ses prochaines victimes, dupées par sa dextérité à manier les cartes. Un autre artiste, armé d’un ciseau, découpait les profils de ses modèles en un temps record. Au sous-sol, l’ambiance plus calme était celle des mille et une nuits. Dans un décor de style mauresque, avec palmiers et salon arabe, les coquettes pouvaient se faire tatouer des dessins en paillettes. Les participants se sont aussi pris au jeu de poser, tels des stars, devant la statue des oscars, ou encore au-dessus d’une soufflerie, à l’image d’une certaine Marilyn…

Ce faisant, les étudiants continuaient d’arriver par navettes depuis l’école de Maisons-Alfort. A minuit, le compte était bon, près de cinq cents d’entre eux profitaient de la soirée, dont la plupart sur la piste de danse.

Un événement annuel organisé par une poignée d’étudiants

Le gala vétérinaire représente un budget colossal. Les organisateurs, souvent en première ou deuxième année à Maisons-Alfort, se plongent dans les devis dont les sommes atteignent facilement 25 000 €. Des financements privés sont évidemment sollicités (10 000 € environ), il n’en reste pas moins qu’une partie du budget du cercle des étudiants y passe. Au vu du résultat, cela se conçoit. Il est toutefois possible de regretter le manque de synergie entre les écoles. En effet, les étudiants des autres ENV font difficilement le déplacement sur Paris pour cette occasion. De même, l’expérience d’un gala mixte “agronome et vétérinaire” a laissé de mauvais souvenirs l’an dernier, et n’a pas été reconduite. A 5 h du matin, la fête est finie. Il est temps pour certains de se reposer, car une semaine difficile les attend. Il faut en effet penser aux partiels, déjà…