Une campagne nationale de communication est lancée pour l’identification animale

Une large campagne pour l’identification canine et féline a été lancée le 24 septembre dernier. Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, et Rémi Gellé, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), ont donné le coup d’envoi de cette opération dans une clinique parisienne, à l’occasion de l’implantation de transpondeurs par notre consœur Chloé Lacroix.

Hasard du calendrier, cette campagne débute au lendemain d’un week-end marqué par plusieurs accidents tragiques mettant en cause des chiens, dont les morsures ont été graves et mêmes mortelles. Dans ce contexte et face aux médias, le ministre et le président du SNVEL ont insisté sur la nécessité de l’identification qui, de par sa traçabilité, offre aussi une réponse à la problématique des “chiens dangereux”. Le ministre a évoqué largement les puces de seconde génération qui pourraient, à terme, comporter des informations non seulement sur d’éventuels problèmes de santé de l’animal, mais aussi sur son comportement.

Au même moment, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, annonçait le renforcement des mesures pour lutter contre les morsures canines (voir en page 14 de ce numéro).

Michel Barnier, qui a appuyé les décisions de la ministre de l’Intérieur, a mis en exergue le rôle du vétérinaire dans l’identification, la protection animale associée et la mission d’information et de responsabilisation des propriétaires.

La semaine de l’identification, qui s’accompagne du slogan « Animal non identifié : si vous le perdez, vous le condamnez », illustre la stratégie choisie de créer un rendez-vous fixe. La campagne d’affichage sera déclinée dans les sept principales villes de France et à Paris, ainsi que chez les praticiens par le biais d’affichettes et de dépliants. Un site Internet d’information (www.jidentifie monanimal.com) est également accessible au public.