La France contribue à hauteur de 20 % à la production agricole européenne - La Semaine Vétérinaire n° 1283 du 21/09/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1283 du 21/09/2007

Statistiques agricoles : la place de l’Hexagone au sein de l’Europe

Éclairage

REPÈRES

Auteur(s) : Jean-Pascal Guillet

La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne sont les “ténors” des productions animales en Europe. Les éleveurs français dominent notamment les marchés de la viande bovine et de la volaille.

La production française de lait de vache se place au deuxième rang de l’Union européenne (UE), derrière l’Allemagne. La collecte française de lait de vache remonte de 2 %, après deux années de baisse. Cependant, la tendance à la baisse de la collecte observée depuis la fin de l’année 2005 est confirmée en 2006 : la collecte cumulée depuis le début de la campagne 2006 recule de 2,5 %, sur la même période, par rapport à la campagne précédente.

En 2005, la France reste le premier pays producteur de viande bovine de l’Union avec une production de viande bovine de 1,8 million de tonnes équivalent-carcasse (tec) et un cheptel de 18,9 millions de têtes. Cependant, le cheptel et la production sont en baisse continue depuis 2002.

Avec un cheptel de 8,8 millions d’ovins, la France est en quatrième position dans l’Union. En 2005, la production soutenue d’animaux de réforme aquasiment permis le maintien de la production de viande ovine par rapport à 2004, au détriment du cheptel de souche. Le cheptel ovin poursuit son érosion, affectant la production de 2006 qui se réduit de 2 % par rapport à celle de 2005, en cumul de janvier à août.

Avec une production de 25,9 millions de porcs en 2005, la France se positionne au troisième rang de l’Union, au même niveau que le Danemark, mais derrière l’Allemagne et l’Espagne. Le cheptel de 15,1 millions de porcs se réduit légèrement depuis trois ans.

La production de viande de volailles a doublé entre 1980 et 1998, grâce à l’accroissement de la consommation intérieure et des exportations qui représentaient 43 % de la production en 1998, au lieu de 25 % en 1980. Toutefois, à partir de 1999, les exportations se réduisent et la consommation intérieure se replie à partir de 2002.

Après une bonne fin d’année 2003, le marché de l’œuf s’est fortement dégradé au cours de l’année 2004 en raison d’une offre trop abondante. Cette situation s’est poursuivie au premier semestre 2005, avant un redressement des prix durant l’été. Malgré cette amélioration, la moyenne des prix à la production pour 2005 est inférieure de 2,5 % à son bas niveau de 2004. En 2005, pour l’ensemble du secteur de l’œuf, le déficit de la balance commerciale s’est nettement creusé en volume, mais il est resté positif en valeur. La consommation apparente d’œufs, mesurée par bilan, est pratiquement stable en 2005 par rapport à l’année précédente. En 2006, l’épizootie d’influenza aviaire a eu beaucoup moins d’impact sur le secteur de l’œuf que sur celui de la volaille de chair.

  • Source : Bimagri, ministère de l’Agriculture.

L’élevage en France

50 % des élevages bovins laitiers sont implantés en Bretagne, en Basse-Normandie et dans les Pays-de-la-Loire. La Bretagne et les Pays-de-la-Loire concentrent en outre la moitié des élevages hors sol spécialisés. Cinq régions regroupent plus de la moitié des effectifs de vaches allaitantes (Midi-Pyrénées, Limousin, Pays-de-la-Loire, Auvergne et Bourgogne).

Les élevages bovins sont en constante diminution : en novembre 2001, ils n’étaient plus que 265 000, soit à peine plus que le quart des effectifs de 1970. Néanmoins, la taille des troupeaux a augmenté. En 2001, un élevage comptait en moyenne 77 bovins, au lieu de 38 en 1983. Les petits élevages ont disparu au profit d’unités plus importantes. Ainsi, en 2001, les exploitations laitières de plus de 30 têtes concentraient 79 % des effectifs de vaches laitières (41 % en 1983). Globalement, les exploitations agricoles sont donc moins nombreuses, mais plus grandes. Entre 1988 et 2000, leur nombre a diminué de 3,5 % par an. En 2003, elles ne sont plus que 590 000.

Parallèlement, la sur face agricole moyenne utilisée par exploitation a augmenté de 3,4 % chaque année. Elle a atteint 42 hectares en 2000.

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