La meilleure solution pour se protéger contre une perte de ressources est de l’anticiper - La Semaine Vétérinaire n° 1282 du 14/09/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1282 du 14/09/2007

Chute de revenus

Gestion

ENTREPRENDRE

Auteur(s) : Patrick Lelong

Perte d’emploi, maladie, invalidité ou tout simplement retraite… De nombreux événements peuvent avoir des répercussions sur le patrimoine et priver quelqu’un de ressources. Face à une telle situation, la première démarche consiste à faire le point. Tout dépend de la réponse à cette question : « Cette possibilité a-t-elle été anticipée ? »

L’emploi tout d’abord. Si le vétérinaire est salarié, il cotise obligatoirement à une caisse de chômage, ce qui constitue la principale protection. Pour percevoir une allocation chômage, il faut avoir travaillé au moins six mois au cours des vingt-deux derniers mois. Plus la durée d’emploi est longue, plus celle de l’indemnisation s’allonge (jusqu’à vingt-trois mois pour les chômeurs de moins de cinquante ans et trente-six mois pour les autres). Ceux qui exercent une profession non salariée (libéraux, artisans, commerçants, gérants majoritaires de SARL) ont intérêt à cotiser volontairement auprès d’une caisse d’assurance spécifique pour disposer des mêmes avantages.

Diverses assurances garantissent le remboursement des dettes

En premier lieu, il faut veiller à ce que le remboursement de la résidence principale, pour les propriétaires, soit garanti. Après un emprunt, le capital qui reste dû est toujours assorti d’une assurance décès/invalidité permettant à la compagnie d’assurances de rembourser la banque à la place de l’acquéreur, le cas échéant. Il existe aussi une garantie supplémentaire, facultative, dite de “perte d’emploi”. L’assurance prend alors le relais des remboursements après une période de franchise souvent comprise entre trois et neuf mois à compter des prestations versées par les Assedic, et il est rare qu’elle se poursuive au-delà de la période d’indemnisation des organismes sociaux.

Quant aux autres dettes, il convient de se reporter à la convention signée. Les prêts, selon leur importance et le choix de l’emprunteur, sont ou peuvent être assortis d’une garantie décès/invalidité. Là encore, si le risque survient, le débiteur est libéré de ses dettes.

Pour faire face en cas de coup dur, il faut préparer son épargne

Toutes les solutions évoquées demeurent temporaires. Certes, le plus souvent elles se complètent, mais elles se révéleront insuffisantes sur le long terme. Mieux vaux donc épargner par le biais de systèmes ou de produits qui permettent de mobiliser rapidement son épargne en cas de besoin.

La première démarche consiste à souscrire une assurance vie afin de capitaliser les primes avec un rendement autour de 4 % (fonds sans risque en euros). Au moyen d’une avance ou de retraits (rachats), il sera possible de compléter ses besoins de trésorerie. Le livret A et ceux de développement durable (par exemple, le Codévi), qui capitalisent l’épargne au taux net d’impôt et de prélèvements sociaux de 3 %, sont aussi à utiliser. Dans une perspective à moyen terme, et si le produit est disponible en entreprise, il convient de souscrire un plan d’épargne entreprise (PEE). Les versements sont indisponibles pendant cinq ans, sauf situation exceptionnelle comme le décès ou la fin d’indemnisation des Assedic. Cela présente deux avantages : l’employeur, le plus souvent, abonde, autrement dit complète les versements du salarié (dans la limite de 2 300 € par an, ce qui est loin d’être négligeable), et le capital disponible en fin d’épargne est net d’impôt.

Se préparer à la retraite

Il existe des outils dédiés à la retraite, en particulier le Perp et le Perco.

Le premier peut être souscrit par tous auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurances. Les primes versées se transformeront en rente viagère, disponible au moment de la retraite et réversible au profit du conjoint, de la compagne ou du compagnon.

Seconde solution, le Perco qui fonctionne comme un plan d’épargne entreprise (PEE). La sortie s’effectue en capital (ou, sur option, en rente viagère) au moment de la retraite. L’entreprise peut donner un sérieux coup de pouce financier à son salarié au moyen d’un abondement qui peut atteindre jusqu’à 4 600 € par an. Dans ce cas, le rendement de l’épargne devient très élevé.

Ces deux dispositifs compléteront efficacement les pensions de retraite et la perte de revenus qui les accompagne généralement. Il ne faut donc pas les négliger.

P. L.
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