Le rinçage fait tache chez la plupart des fabricants de lave-linge - La Semaine Vétérinaire n° 1278 du 14/07/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1278 du 14/07/2007

Matériel non médical

Gestion

S'ÉQUIPER

Auteur(s) : Emmanuelle Masson

Des lave-linge qui rincent mal aux sèche-linge gourmands en énergie en passant par le tout-en-un, la multitude de modèles proposés rend le choix difficile.

Laver et sécher serviettes, champs opératoires et autres blouses est le lot de toute clinique vétérinaire. Aussi est-il nécessaire de posséder un lave-linge efficace et parfois un sèche-linge. Deux types de lave-linge sont présents sur le marché. Les uns à hublot, les autres à chargement par le dessus. Ces derniers présentent l’avantage d’épargner à l’utilisateur de se baisser pour charger ou décharger sa machine à laver. Ils sont en outre moins larges (40 cm environ) que les machines à hublot (60 cm en moyenne) et trouvent donc plus facilement leur place dans des espaces réduits. En revanche, la capacité des lave-linge à hublot peut être plus importante, ce qui permet de réduire leur fréquence d’utilisation. Autre avantage, elles peuvent être installées en colonne avec un sèche-linge placé au-dessus. Pour l’ensemble (lave-linge, dispositif de fixation, sèche-linge), il faut compter entre 860 et 2 300 € environ.

Pour être bien classés, les constructeurs réduisent la consommation d’eau

Certains modèles sont dotés d’un programmateur électronique. Un seul bouton sert à sélectionner le programme, la température et l’essorage. Une fois le programme choisi, le programmateur électronique calcule le meilleur rapport quantité d’eau/quantité de linge, temps de lavage, nombre de rinçages et adaptation de la vitesse d’essorage selon la nature des textiles.

Les machines qui offrent une grande vitesse d’essorage (1 300 tours par minute) permettent de réduire de moitié le temps de séchage. Si un sèche-linge est utilisé en parallèle, la vitesse d’essorage conseillée est de 1 000 tours/minute.

Chaque modèle présente également un étiquetage énergétique. Celui-ci est donné à titre indicatif. Il est codifié sous forme de lettres de A à G, la lettre A indique l’efficacité maximale et détermine l’efficacité de la machine. La majorité des lave-linge affichent des efficacités de lavage A, d’essorage B ou C et de consommation électrique A. Différentes études comparatives indiquent que pour obtenir un bon classement énergétique, les fabricants réduisent énormément la consommation d’eau. Il en résulte un rinçage non satisfaisant, quel que soit le type de machine. Afin d’éliminer toute trace de lessive, il est donc souhaitable de choisir un modèle présentant une touche rinçage + ou “sensible”. Il convient toutefois de se méfier de la surconsommation d’eau. Dans certains cas, le seul rinçage supplémentaire utilise les trois quarts de la consommation totale d’un cycle classique. Même déception pour les programmes à “charge réduite”, les quantités d’eau sont identiques ou presque à celles utilisées pour les charges pleines. Seules les marques Brandt et Whirlpool consomment moins d’eau.

Les sèche-linge à évacuation sont moins chers, mais d’installation plus contraignante

L’acquisition d’un sèche-linge permet de sécher en deux heures 5 kg de linge là où vingt-quatre heures, voire davantage par temps humide, sont nécessaires. L’investissement peut toutefois sembler relativement élevé (de 300 € pour les modèles les moins coûteux à 850 € pour les plus onéreux).

Deux systèmes de séchage sont proposés. L’un repose sur l’évacuation de l’air chaud, chargé en humidité, vers l’extérieur (mais jamais sur le système de ventilation mécanique contrôlée) par une gaine de ventilation, qui pour être efficace doit mesurer 1,20 m au plus. Ils représentent 40 % des ventes, la préférence allant aux modèles à condensation. Bien qu’ils séduisent par leur prix – deux fois moindre que les modèles à condensation –, ils ne peuvent s’intégrer que dans un bâtiment qui permet de raccorder le tuyau d’évacuation vers l’extérieur, le plus souvent une maison. Il faut alors veiller à respecter certaines dimensions pour l’installation et à ne pas écraser la gaine.

Le système par condensation transforme quant à lui la vapeur en eau via un condenseur. L’eau est récupérée dans un bac qui doit être vidé régulièrement. Ce système ne demande aucune installation spéciale. En revanche, le temps de séchage est plus long.

De même que pour les lave-linge, il est possible d’opter pour des modèles à chargement frontal (leur tambour présente une capacité plus importante, mais ces modèles sont plus volumineux) ou pour des modèles à chargement par le dessus (leur largeur est inférieure à 60 cm, ce qui est appréciable pour les petits espaces.

Certains appareils proposent des fonctions supplémentaires, qui peuvent peser au moment du choix. La plupart d’entre eux, sauf Hoover et Candy, permettent ainsi d’ouvrir leur porte par la droite ou la gauche, ce qui évite d’acheter le modèle selon la configuration des lieux destinés à l’accueillir. Tous sont dotés de l’application “départ différé”, hormis Indesit et Faure. Quant à l’éclairage du tambour, Hoover, LG et AEG sont les seuls à en être équipés. Ce dernier est aussi doté d’un voyant lumineux pour prévenir que la charge est pleine. En fin de cycle, mis à part ceux d’Indesit et de Candy, tous les modèles préviennent l’utilisateur par une sonnerie qu’il faut parfois activer.

La machine à laver séchante est une solution pour les petits espaces

Pour les locaux exigus, le choix peut se porter sur une machine lavante séchante. De nombreux progrès ont été faits sur ce type de machines, mais il faut garder à l’esprit que la phase de séchage est rarement optimisée.

La machine à laver séchante permet de laver le linge et de le sécher avec un seul et même équipement. Son intérêt réside dans le gain d’espace qu’elle autorise. Un lave-linge séchant s’installe aussi facilement qu’un lave-linge classique. Il existe en chargement devant (60 cm de large) ou en chargement dessus (45 cm de large). Certains modèles acceptent une charge accrue de 7 kg, ce qui permet d’en sécher 5.

En outre, quel que soit le ou les modèles choisis, leur installation est généralement simple. Il faut néanmoins s’assurer que les machines se trouvent à plus de 60 cm d’un point d’eau (lavabo, baignoire, etc.). Il est également préférable de vérifier que l’installation électrique est conforme à la norme Promotelec pour les pièces d’eau.

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