30 % des candidats vétérinaires ont été élus à l’issue du scrutin de 2002

Dix-sept consœurs et confrères briguent un siège de député à l’occasion des prochaines élections législatives, organisées les 10 et 17 juin. En cas de victoire, ils devraient rester cinq ans à l’Assemblée nationale. Cela marque un léger fléchissement par rapport à 2002, où ils étaient vingt et un à postuler : cinq candidats Divers droite, quatre UMP, trois UDF, trois du Parti des écologistes, deux PS, deux CPNT (Chasse, pêche nature et tradition) et deux MNR (Mouvement national républicain). Parmi eux, les quatre UMP, une candidate socialiste, un UDF et un Divers droite avaient alors été élus, ces victoires n’apportant aucun changement en termes de répartition des sièges par rapport au scrutin de 1997.

Sur les sept élus de 2002, trois faisaient leur entrée dans l’hémicycle pour la première fois : Gabriel Biancheri (L 70), Michel Lejeune (A 71) et Michel Roumegoux (T 72), qui se présentent de nouveau cette année. Pour leur part, Jean-Pierre Dupont (T 59), Geneviève Gaillard (T 72), Claude Gatignol (T 61) et Joël Sarlot (A 71) étaient réélus. Les trois derniers se soumettent une nouvelle fois au scrutin les 10 et 17 juin prochains.

Par ailleurs, parmi les candidats vétérinaires perdants, Jean-PierreDecaie (A 67) s’était incliné en Corrèze face à François Hollande, chef de file du Parti socialiste.

En 2002, 30 % des candidats vétérinaires à la députation avaient donc été élus. Un taux élevé en comparaison d’autres professions (par exemple 22 % pour les pharmaciens et 14 % pour les avocats). Cinq ans auparavant, en 1997, ils étaient vingt-deux à postuler pour un fauteuil à l’Assemblée nationale. Six avaient alors été élus.