L’embonpoint affecte un tiers de la population canine outre-Atlantique - La Semaine Vétérinaire n° 1269 du 12/05/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1269 du 12/05/2007

Incidence du surpoids

Formation continue

ANIMAUX DE COMPAGNIE

Auteur(s) : Philippe Zeltzman

A l’occasion d’une étude menée chez près de 22 000 chiens âgés de plus d’un an, les auteurs(1) ont déterminé que plus d’un tiers (34 %) de la population canine adulte des Etats-Unis présente de l’embonpoint. Plus précisément, 29 % des chiens sont en surpoids et 5 % sont obèses.

Un logiciel de gestion utilisé dans des cliniques privées a permis de recueillir des données comme la race, le sexe, le score corporel ou encore le type de nourriture consommée.

D’après un score corporel établi sur une échelle de cinq points (3 étant le score optimal), 29 % des chiens sont jugés “enrobés” (score entre 3,5 et 4,5) et 5 % sont obèses (score supérieur à 4,5). L’incidence de la surcharge pondérale est élevée chez les animaux d’âge moyen (entre six et dix ans) et ceux qui sont stérilisés, puisqu’elle atteint 40 %. La plus faible incidence d’embonpoint (20 %) et d’obésité (moins de 4 %) est notée chez les chiens mâles entiers. Les races “à risque” d’embonpoint sont le cocker, le beagle, le labrador, le golden retriever, le shetland, le rottweiler, ainsi que les races croisées. Les trois à risque d’obésité sont le shetland, le teckel et le golden retriever.

Les chiens qui souffrent d’embonpoint consomment le plus souvent un aliment semi-humide. Ils présentent un risque accru de maladie de Cushing, de rupture du ligament croisé, d’hypothyroïdie et d’affection du bas appareil urinaire. Les risques en termes de santé sont identiques chez les chiens obèses. La probabilité qu’ils développent un diabète sucré, une pancréatite et des tumeurs est en outre accrue. Les aliments en boîte et les rations ménagères favorisent l’obésité.

De nombreuses études montrent une relation causale entre la stérilisation et la baisse des besoins métaboliques. Lors de la consultation de stérilisation, le praticien pourrait mener une action de prévention de l’embonpoint, surtout chez les races à risque.

Le recueil des informations sur lesquelles s’appuie cet article datant de 1995, il est possible que le problème soit encore plus répandu actuellement.

  • (1) E. M. Lund et coll. : « Prevalence and risk factors for obesity in adult dogs from private US veterinary practices », Intern. J. App. l Res. Vet. Med., 2006, vol. 4, n° 2, pp. 177-186.

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