LE TRAVAIL EN ÉQUIPE ATTIRE LES PRATICIENS - La Semaine Vétérinaire n° 1261 du 17/03/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1261 du 17/03/2007

À la une

Auteur(s) : Valentine Chamard

Chaque année, la publication de l’Annuaire Roy est l’occasion de photographier la profession vétérinaire. Par choix d’une meilleure qualité de vie ou par adaptation aux contraintes réglementaires, les confrères se regroupent de plus en plus. Le nombre de praticiens exerçant dans des structures canines à cinq associés ou plus a augmenté de 75 % en cinq ans. 26 % des confrères ruraux exercent aussi dans de telles structures.

Le nombre de structures vétérinaires réparties sur l’ensemble du territoire national reste stable depuis ces cinq dernières années. En effet, elles sont passées de 5 620 en 2002 à 5 666 aujourd’hui, soit une hausse de 1 % (voir la carte en page 41 ). Cette donnée contraste avec ce qui pouvait être observé avant 2002, où en moyenne 100 nouvelles structures faisaient leur apparition chaque année, à partir de 1998. Cette inflexion signe une tendance à exercer dans des cliniques préexistantes, mais également une certaine saturation du marché.

Le vétérinaire de demain sera-t-il de plus en plus mobile ?

L’exercice itinérant attire un nombre croissant de confrères. En effet, s’ils étaient 45 à figurer dans les pages de l’Annuaire Roy en 2002, ils sont aujourd’hui 83. Ce secteur d’activité a donc pratiquement doublé en cinq ans et a fait l’objet, entre-temps, d’une définition précise dans le Code de déontologie. Dans la pratique, la terminologie usuelle “d’itinérant” implique une certaine “spécialisation”. Les confrères qui ont choisi ce type de pratique exercent majoritairement en canine (dans 90 % des cas). Les autres secteurs d’activité restent anecdotiques, bien que 5 confrères itinérants exercent en rurale et 3 en équine, domaine dans lequel aucun itinérant n’était recensé il y a cinq ans. Pour les vétérinaires exerçant en clientèle, le nombre moyen de praticiens par structure est de 1,8. Cette moyenne est sensiblement identique dans tous les secteurs d’activité (canine, mixte, rurale, équine). L’exercice “en solo” a de moins en moins d’adeptes. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle se vérifie et progresse d’année en année, sans qu’il soit toutefois possible de distinguer les vétérinaires qui sont réellement seuls dans leur clinique, sans auxiliaire, de ceux qui emploient du personnel non vétérinaire.

Le regroupement dans de grosses structures concerne surtout les vétérinaires ruraux

Ainsi, les trois-quarts des praticiens canins exclusifs exercent avec un ou plusieurs confrères, associés ou salariés. La majorité d’entre eux (32 %) exercent à deux et 11 % dans des grosses structures d’au moins cinq praticiens. En ce qui concerne les ruraux ou les mixtes à dominance rurale, ils ne sont plus que 14 % à pratiquer seuls, et 26 % exercent dans des structures de cinq vétérinaires ou plus, soit une augmentation de 8 % en cinq ans. Chez les équins, la répartition des praticiens est homogène selon la taille de la structure. Ainsi, ils sont autant à pratiquer seuls qu’avec quatre confrères ou plus.

Une organisation qui permet de dégager du temps libre ou de se former

Les explications à ce regroupement des praticiens sont nombreuses. La première a trait à l’organisation du travail et à la continuité des soins. Gardes et astreintes sont en effet moins contraignantes quand elles sont réparties entre plusieurs praticiens. Cette organisation permet aux confrères et aux consœurs de se dégager du temps libre, devenu “un phénomène de société” depuis la mise en place des trente-cinq heures et l’avènement d’une “culture” de loisirs, de vie de famille et de cocooning.

Prendre des congés ou consacrer du temps à la formation continue devient également plus facile lorsqu’un “relais” est présent au sein de la structure.

L’exigence de la clientèle en matière de soins, de plus en plus sophistiqués, pousse en outre de nombreux confrères à se spécialiser. Dès lors, un regroupement de vétérinaires aux compétences variées et complémentaires, au sein d’une même structure, permet de répondre aux demandes des clients, tout en autorisant des investissements plus ambitieux.

Travailler à plusieurs permet également, via l’esprit d’équipe, une émulation mutuelle, un partage des connaissances… mais aussi la répartition des tâches.

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