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Entre nous
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : Nathalie Devos
L’Internet facilite la vie de tous les jours », selon 77 % des 4 000 personnes interrogées par TNS Sofres en mai dernier(1). 76 % considèrent en outre « qu’il est simple à utiliser ». 57 % des personnes questionnées estiment même que « aujourd’hui, on ne peut plus s’en passer ». Par ailleurs, pour 69 %, « grâce à l’Internet, les gens communiquent plus entre eux ». D’après cette même enquête, l’Internet est une source d’information (au sens large) importante pour près d’un Français sur deux (47 %). Parmi eux, 68 % estiment qu’elle complète les journaux (et ne se substitue donc pas à ces derniers), car « cela permet de trouver des renseignements de nature différente ». A contrario, 27 % déclarent que « l’Internet est une source d’information qui remplace les journaux, car il permet d’accéder à toutes les informations ».
L’enquête TNS Sofres montre par ailleurs que plus de la moitié des Français utilisent la toile pour trois activités majeures : envoyer et recevoir des courriels (55 %), obtenir des informations pratiques (55 %) et surfer pour se distraire et se détendre (51 %). Viennent ensuite le suivi de l’actualité (45 %), l’achat de produits et de services (41 %), l’utilisation d’une messagerie instantanée (40 %), la consultation d’un blog (30 %), le téléchargement (musiques, films, etc., 28 %), la participation à des forums de discussion (24 %), le jeu en ligne ou en réseau (18 %), les rencontres (10 %) et, enfin, les transactions boursières (8 %). Les résultats du récent sondage mis en ligne sur le site Planete-vet.com ne peuvent pas être comparés ligne à ligne avec ceux de l’enquête TNS Sofres, car les confrères ne pouvaient pas répondre simultanément à plusieurs items. Les réponses des 210 confrères et consœurs qui se sont exprimés révèlent toutefois que les deux activités majeures pour lesquelles ils utilisent l’Internet sont également la recherche d’information (44 %), suivie de près par l’envoi et la réception de courriels (40 %). En revanche, l’achat en ligne ne représente que 2 % des réponses des vétérinaires, alors que cette activité arrive en quatrième position dans l’enquête TNS Sofres, avec 41 %. En outre, il existe un fossé entre l’utilisation réelle et souhaitée par les praticiens. Ainsi, 75 % d’entre eux indiquent qu’ils seraient intéressés par les commandes de médicaments, de matériels et de divers produits en ligne, selon une enquête Imago Research(2).
(1) Sondage réalisé pour Les Enjeux du Quotidien.
(2) Voir le dossier « A la Une » en pages 24-27 de ce numéro.
Cela représente une véritable ouverture sur le monde
En tant que praticienne libérale, je passe beaucoup de temps à mon cabinet et l’Internet me permet de faire tout ce que le manque de temps m’interdit (ou presque) : achats et commandes en ligne (qu’ils soient personnels ou concernent la clinique : passeports, puces électroniques), recherche d’informations scientifiques ou plus générales, téléchargement de musique et de vidéos, échange de courriels et participation à des forums de discussion, vétérinaires ou autres, etc.
C’est en grande partie mon ouverture sur le monde, avant la radio, la lecture de magazines et la télévision. Cela me permet aussi d’échanger des informations et de discuter à distance de cas épineux avec des confrères, tout en ayant la possibilité de leur envoyer des photos numériques presque en temps réel. Je crois qu’il s’agit d’un outil extrêmement pratique, dont je pourrais difficilement me passer à l’heure actuelle.
Adeline Gurtner-SertelonLes courriers électroniques sont un gain de temps considérable
Notre activité est un peu différente de celle des praticiens “classiques”, car nous travaillons dans une structure spécialisée dans les essais cliniques (le CTPA, sur le zoopôle de Ploufragan). Aujourd’hui, j’aurais du mal à imaginer le travail sans l’Internet. La fonction que j’utilise le plus est, de loin, le courrier électronique.
Avec nos partenaires (laboratoires pharmaceutiques, fabricants d’additifs, confrères, etc.), il nous assure un gain de temps considérable, en permettant, par exemple, la communication immédiate de protocoles ou de comptes rendus d’études. Outre la messagerie, il m’arrive assez souvent d’aller consulter des informations sur l’Internet. En revanche, j’utilise assez peu cet outil pour les recherches bibliographiques proprement dites, car nous disposons, sur le site du zoopôle, d’un service de documentation performant.
Patrick PommierNouveau : Découvrez le premier module
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